Dérivé du mot espagnol paca (« ballot »), la « pacotille » désignait au XVIIIe siècle les marchandises que les marins et les officiers des navires de commerce avaient coutume d'acheter en Orient et de revendre pour leur propre compte à leur retour en Europe.
Conformément au « petit port-permis », un contrat conclu avec leur compagnie, marins et officiers avaient droit à une valeur de revente proportionnée à leur rang hiérarchique. Dans les faits, les uns et les autres enfreignaient allègrement ces limitations. Ce trafic leur valait de confortables profits car ils traitaient des marchandises de grand prix (porcelaines, soieries, etc.) à l'exact opposé de ce que le mot évoque aujourd'hui.
Voir : Fondation de la Compagnie française des Indes orientales
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