La première mention du mot « nationalité » se rencontre fortuitement dans un roman de Germaine de Staël : « Je pouvais donc me croire destinée à des avantages particuliers, par la réunion des circonstances rares qui m'avaient donné une double éducation, et si je puis m'exprimer ainsi, deux nationalités différentes » (Corinne et l'Italie, Londres, Peltier, 1807, page 395).
À la génération suivante, en 1825, il est employé pour traduire l'allemand Volkstum, d'après le titre d'un ouvrage de Friedrich Jahn publié en 1810 : Deutsches Volksthum (Gérard Noiriel, État, nation et immigration, 2001). Le mot va dès lors connaître une fortune inédite dans les écrits politiques, notamment à travers le « droit des nationalités ».
Voir : La citoyenneté par la filiation ou le lieu de naissance
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