Le néologisme libertin apparaît dans la haute société française, au début du XVIIe siècle, en réaction au regain de dévotion consécutif à la Contre-Réforme. Il provient de la traduction approximative d'un mot employé par le prédicateur Jean Calvin dans l'un de ses ouvrages.
Le « libertinage », qui définit l'attitude d'un libertin, peut être banalement hédoniste ou « érudit ». Il peut être licencieux et également athée, rejetant tout à la fois les conventions morales et les conventions religieuses dans une soif irrépressible de liberté individuelle.
Il peut être enfin franchement amoral quand des puissants se permettent des libertés avec les mœurs (homosexualité, viols, violences gratuites contre les domestiques ou les prostituées...) et la religion.