En Algérie, à la veille de l'indépendance (1962), 260 000 musulmans servaient les autorités françaises en qualité de supplétifs combattants (harkis, de harka, « mouvement » en langue arabe) mais aussi comme élus, fonctionnaires ou militaires de carrière. Avec leur famille, ils représentaient un million de personnes, soit un effectif équivalent à celui de la population « européenne » (pieds-noirs et juifs locaux).
93 000 d'entre elles ont pu gagner la France. Mais on estime que 50 000 autres, empêchées de partir, ont payé de leur vie leur engagement au côté de l'ancienne puissance coloniale, victimes de vengeances locales ou d'une justice expéditive. Les autres ont pu se réinsérer vaille que vaille dans l'Algérie indépendante.
Voir : Le drame harki
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