Ce mot composé à partir de césar et pape est employé par les historiens pour qualifier un régime politique où, comme à Byzance, les autorités religieuses font allégeance au souverain.
C'est Constantin 1er le Grand qui a inauguré le césaropapisme en intervenant dans les querelles théologiques et en ouvrant en personne le concile de Nicée. Les chrétientés orientales en sont encore imprégnées comme l'attestent par exemple les relations étroites entre le patriarche de Moscou et le gouvernement russe. La chrétienté occidentale a vu au contraire, au Moyen Âge, la papauté prendre le pas sur les souverains temporels du fait de l'extrême affaiblissement du pouvoir politique aux temps barbares.
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