Le sacrilège (profanation d'objets sacrés) et le blasphème (insultes adressées à Dieu et à ses saints) n'ont jamais été formellement réprimées par l'Église et la monarchie au Moyen Âge, le clergé tenant pour simples d'esprit les personnes qui pouvaient se livrer à ce genre d'exercice (hormis les cas d'hérésie).
C'est seulement à partir du XVIe siècle, avec l'émergence des États nationaux, que les gouvernants ont vu l'intérêt d'instrumentaliser ces délits d'ordre religieux à des fins personnelles ou politiques. Les cas les plus mémorables sont le sort malheureux fait au jeune chevalier de la Barre et la loi sur le Sacrilège promulguée en 1825 sous le règne de Charles X.
Voir : Le « péché de bouche »
Vos réactions à cet article
Recommander cet article
Aucune réaction disponible