Dans les écoles épiscopales et monastiques du Moyen Âge, on enseigne la théologie et les Saintes Écritures mais aussi les sciences profanes, jugées indispensables pour accéder à la compréhension du divin. Ce sont les sept arts libéraux que les Romains de l'Antiquité jugeaient seuls dignes des hommes libres et opposaient aux arts mécaniques ou serviles.
Ces arts libéraux sont le trivium destiné à la formation de la personnalité de l'élève (grammaire, rhétorique et dialectique) et le quadrivium destiné à l'acquisition des connaissances fondamentales (géométrie, arithmétique, astronomie, musique, à quoi s'ajoutent la médecine et le droit).
Dans les écoles les plus réputées, comme celles de Chartres ou des monastères de saint Riquier et Liège, les élèves viennent de toute la chrétienté ; l'enseignement se fait en latin médiéval, la langue commune à tous les clercs et lettrés d'Europe occidentale.
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