Théodore Géricault est né à Rouen, en 1791, au début de la Révolution, et mort à Paris à 32 ans seulement, en 1824, des suites d'un accident de cheval.
Passionné de chevaux, sensible à la folie des hommes (folie mentale, folie guerrière, folie politique), ce grand peintre de l'école romantique eut lui-même un destin des plus... romanesques.
Il échappa à la conscription en payant un remplaçant qui fut tué peu après. Ne soyons donc pas surpris qu'il fut le premier peintre à montrer les guerres napoléoniennes sous un aspect plus souvent tragique qu'épique, comme dans l'esquisse ci-dessus de la célèbre toile dite L'officier de chasseurs de la Garde impériale chargeant.
Après l'abdication de Napoléon Ier, le jeune Géricault se rallia comme la plupart des romantiques de sa génération au roi Louis XVIII en espérant qu'il mette en place une société libérale et progressiste à la manière anglaise. Cela ne l'empêcha pas de dénoncer à travers son chef-d'oeuvre Le radeau de la Méduse, en 1819, l'incompétence des anciens émigrés et des ultraroyalistes qui entouraient le souverain.
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