• L'armistice est un mot masculin d'origine latine, synonyme de cessez-le-feu ou suspension des combats. Il remonte au XVIe siècle et désigne une convention civile par laquelle des belligérants interrompent leur combat en attendant un traité de paix en bonne et due forme. Pendant la durée des négociations, chaque belligérant se réserve la possibilité de reprendre les armes.
L'armistice conduit le gouvernement vaincu à reconnaître sa défaite au moins provisoire. Il sauvegarde en théorie l'« honneur » des militaires.
Dans les faits, l'armistice du 11 novembre 1918, qui a mis fin à la Grande Guerre, et celui du 22 juin 1940, qui a sanctionné le succès de l'invasion allemande de la France, ont montré que la suspension des combats laissait peu de chance au vaincu de reprendre l'initiative...
• La capitulation n'a rien à voir avec un armistice. C'est une déclaration par laquelle un chef militaire cesse toute résistance et s'en remet au bon vouloir de son vainqueur, ce qu'on exprime par l'expression : « capitulation sans condition ». Son nom vient de ce qu'à l'origine, le document était découpé en chapitres (comme les capitulaires).
La capitulation est ressentie par les militaires comme plus humiliante qu'un armistice. En 1945, au terme d'une guerre totale, les Alliés n'ont laissé d'autre choix aux Allemands et aux Japonais que la capitulation sans condition.
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