ça s'est passé un...

8 juillet

événements

8 juillet 452 : Léon 1er rencontre Attila

Le 8 juillet 452, le pape Léon 1er sort en grande pompe de Rome et va au-devant d'Attila. Le roi des Huns cède à sa prière et renonce à envahir Rome. Il regagne la Pannonie (la Hongrie actuelle) où il va mourir peu après. L'année précédente, il a épargné la ville de Troyes devant les supplications de l'évêque Saint Leu. Il s'est aussi détourné de Paris où Sainte Geneviève animait la résistance.

Pour les chrétiens de l'époque, Attila est le « Fléau de Dieu », autrement dit l'instrument de la punition divine. Il frappe ceux qui se sont détournés de l'enseignement de l'Église, et épargne les miséricordieux.

8 juillet 1709 : Charles XII défait à Poltava

Le 8 juillet 1709, le tsar Pierre le Grand bat Charles XII, roi de Suède, à Poltava, au fin fond de l'Ukraine. Il inaugure la tactique de « la terre brûlée » que reprendront après lui Alexandre 1er et Staline face à Napoléon et Hitler, à savoir entraîner l'ennemi dans l'immensité de la plaine russe et le vaincre par épuisement.

Après un siècle de promenades militaires aux quatre coins de l'Europe, sous l'égide de Gustave II Adolphe, Charles X et Charles XII, la Suède retombe au niveau d'une puissance de second ordre. Le vainqueur, Pierre 1er le Grand, devient la coqueluche des cours européennes. Et la Russie, qui était, avant la bataille de Poltava, considérée comme une contrée sauvage, entre dans le concert des grandes nations.

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8 juillet 1853 : Le commodore Perry débarque au Japon

Le 8 juillet 1853, le commodore Matthew Perry apporte à l'empereur du Japon un message d'amitié du président américain Franklin Pierce. En fait d'amitié, il s'agit d'une injonction à se soumettre.

Les Japonais, qui s'étaient jusque-là tenus à l'écart des affaires du monde, se laisseront-ils assujettir comme, avant eux, les Chinois et la plupart des autres peuples d'Asie ?...

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8 juillet 1962 : Adenauer et de Gaulle à Reims

Du 2 au 8 juillet 1962, le chancelier allemand Konrad Adenauer effectue une visite officielle en France. En témoignage de réconcilation entre les deux pays, il conclut son voyage à Reims, où il assiste aux côtés du président français Charles de Gaulle à un Te Deum dans la cathédrale Notre-Dame de Reims.

En retour, du 4 au 9 septembre 1962, le général de Gaulle se rend à son tour en RFA (République Fédérale Allemande), où il reçoit un accueil aussi chaleureux des foules. À la suite de ces déplacements sera signé à l'Élysée le traité d'amitié franco-allemand, le 22 janvier 1963.

C'est sa fête : Thibaut

Fils du puissant Bouchard de Montmorency et brillant chevalier, le jeune Thibaut renonce à la vie de château pour celle de moine.

Sous le règne de saint Louis, en 1235, il est élu abbé des Vaux-de-Cernay, près de Paris. Le roi et sa femme, Marguerite de Provence, lui demandent d'intercéder auprès de Dieu pour que leur mariage ne soit plus stérile. Mission réussie : le couple aura onze enfants !

C'est aussi sa fête : Adrien

Adrien a été martyrisé en 303, à Nicomédie (l'actuelle Izmit, sur le Bosphore), sous le règne de l'empereur Dioclétien.

Au Moyen Âge, il était invoqué contre la peste. Il est vénéré en Belgique où reposent ses supposées reliques.

Naissances

Emmanuel-Philibert

8 juillet 1528 à Chambéry - 30 août 1580 à Turin (Italie)

Biographie  Emmanuel-Philibert

Emmanuel-Philibert naît à Chambéry quand la ville est encore capitale du duché de Savoie. La Savoie n'est encore qu'une entité secondaire sur laquelle lorgnent les puissants de l'époque et le jeune homme ne va avoir de cesse de la renforcer. Ainsi jette-t-il les bases d'un futur royaume appelé à un grand destin, puisque c'est la Maison de Savoie qui sera à l'origine de l'unité italienne...

Jean de La Fontaine

8 juillet 1621 à Château-Thierry - 13 avril 1695 à Paris

Biographie Jean de La Fontaine

Notre fabuliste national, Jean de La Fontaine, est né à Château-Thierry, en Brie champenoise, sous le règne de Louis XIII.

Étudiant indolent, il fréquente à Paris un cercle de jeunes poètes, les Chevaliers de la Table Ronde. À 26 ans, il épouse une parente de Racine âgée de moins de 15 ans. Elle lui donnera un fils dont il ne s'occupera guère.

Il succède à son père comme maître des Eaux et Forêts. Sans cesse tracassé par les ennuis financiers, il obtient la protection de Madame de Sévigné puis entre au service du surintendant Fouquet à près de 40 ans.

Après la disgrâce de son protecteur (1661), il devient «gentilhomme servant» de la duchesse d'Orléans et se signale par des Contes et Nouvelles à caractère licencieux et franchement érotique qui lui vaudront une interdiction pour immoralité !

Mais le succès lui vient à l'approche de la soixantaine avec les Fables dont les premières ont été publiées en 1668 ! Par l'élégance et la clarté du style comme par la fantaisie des expressions, les Fables constituent un chef-d'oeuvre de notre langue.

Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre.
L'un d'eux, s'ennuyant au logis,
Fut assez fou pour entreprendre
Un voyage en lointain pays.
L'autre lui dit : « Qu'allez-vous faire?... »

John Davison Rockefeller

8 juillet 1839 à Richford (New York) (États-Unis) - 23 mai 1937 à Ormond Beach (Floride) (États-Unis)

Biographie John Davison Rockefeller

John Davison Rockefeller, homme d'affaires rigoureux, rusé et sans état d'âme, au demeurant fervent baptiste, est le plus remarquable et le plus riche des grands entrepreneurs américains de la fin du XIXe siècle...

Décès

Robert Surcouf

12 décembre 1773 à Saint-Malo - 8 juillet 1827 à Saint-Servan

Biographie Robert Surcouf

Issu d'une famille de marins, Robert Surcouf navigue dès l'âge de 13 ans. Officier avant 20 ans pour belle conduite au feu puis lors d’un naufrage, il se lance dans la traite négrière sur les rivages de Madagascar...

Louis Franchet d'Esperey

25 mai 1856 à Mostaganem (Algérie) - 8 juillet 1942 à Amancet, Tarn

Biographie Louis Franchet d

Louis Franchet d'Esperey figure parmi les huit chefs militaires de la Grande Guerre hissés à la dignité de Maréchal de France. Après avoir servi en Algérie, au Tonkin, en Chine et au Maroc, il est à la déclaration de guerre commandant du Ier corps d'armée de Lille. Joffre le nomme le 3 septembre 1914 à la tête de la Ve armée en remplacement de Lanrezac, « coupable » d'avoir reculé pour éviter à son armée d'être encerclée et capturée. Il participe à ce titre à la contre-offensive de la Marne.

Le plus important vient en juin 1918 quand il prend le commandement  de l'armée d'Orient, « oubliée » à Salonique depuis l'échec de l'offensive des Dardanelles de 1915 ! Il  remet cette armée de Salonique (650 000 hommes dont 210 000 Français) en ordre de bataille et, le 15 septembre 1918, il prend l'offensive contre les Bulgares, alliés des Puissances Centrales. La Bulgarie, première des puissances centrales à se retirer de la Grande Guerre, signe l'armistice le 29 septembre 1918.

Pour l'armée de Salonique, bientôt sur le Danube, la route de Berlin est ouverte ! Mais Franchet d'Esperey se verra interdire par le président du Conseil Clemenceau de poursuivre son avantage, les Anglo-Saxons ne voulant pas d'une victoire trop nette de la France et Clemenceau lui-même ne souhaitant pas ajouter à la gloire d'un général catholique et vaguement monarchiste.

Jean Moulin

20 juin 1899 à Béziers - 8 juillet 1943 à Metz

Biographie Jean Moulin

Jean Moulin est l'un des patriotes français qui se sont illustrés dans la lutte contre l'occupant allemand, pendant la Seconde Guerre mondiale. Fin administrateur, il devient en 1925, à Albertville, le plus jeune sous-préfet de France. En juin 1940, au moment de l'invasion allemande, il arrive à Chartres comme préfet d'Eure-et-Loir.

Relevé de ses fonctions par le gouvernement de Vichy, il tisse de premiers contacts avec les mouvements de résistance. Le 25 octobre 1941, il est reçu à Londres par le général de Gaulle qui apprécie sa connaissance de la Résistance intérieure et ses compétences d'administrateur. Le chef de la France libre, qui peine à se faire reconnaître par les résistants de l'intérieur, encore peu nombreux, peu actifs et divisés, lui demande de le représenter auprès d'eux.

Le 27 mai 1943, Jean Moulin réunit clandestinement les principaux chefs de la Résistance au 48, rue du Four, à Paris, et les convainc de fonder un Conseil national de la Résistance (CNR) inféodé au général de Gaulle. Le mois suivant, il est arrêté et meurt sous la torture en gare de Metz le 8 juillet 1943, à 44 ans.

Depuis le transfert de ses cendres au Panthéon, le 19 décembre 1964, cette victime de la barbarie nazie est devenue le symbole de la Résistance française...

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