2 juillet 1964

Johnson signe le Civil Rights Act

 

Le 2 juillet 1964, le président américain Lyndon Baines Johnson signe le Civil Rights Act (« loi sur les Droits Civils ») avec, à ses côtés, les leaders du Mouvement pour les Droits civiques dont Martin Luther King. Le 6 août 1965, après d'ultimes actions non-violentes du Mouvement à Selma (Alabama), le Voting Rights Act ouvre à la minorité noire le chemin des urnes en sanctionnant tous les formes d'obstruction réglementaires des fonctionnaires sudistes. Mieux encore, le 24 septembre 1965, le président signe un décret (executive order) qui enjoint aux entreprises et institutions bénéficiant de fonds fédéraux de réserver aux minorités non blanches et aux femmes une partie des emplois vacants.

C'est la première mise en oeuvre de l'affirmative action (« discrimination positive »). Barack Obama lui doit sans doute d'avoir pu accéder à une Université d'excellence... et de devenir président des États-Unis. Mais ce décret et le Civil Rights Act sont aussi à l'origine d'une remise en cause violente du modèle démocratique et méritocratique étasunien et occidental, la race et le sexe devenant des critères d'ascension sociale aussi déterminants que le travail et le mérite personnel. C'est ainsi que, dès 1971, l'arrêt Griggs vs Duke Power Company interdit les tests de recrutement à l'aveugle dès lors qu'ils sont défavorables aux minorités et notamment aux noirs...

Le président Johnson signe le Civil Rights Act le 2 juillet 1964 (DR)

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