Le 20 mars 1956, la France met fin à son protectorat sur la Tunisie.
C'est l'aboutissement des revendications menées par le Destour, un parti fondé en 1920, et plus encore le Néo-Destour, un parti indépendantiste plus radical que le précédent, fondé en 1934 par Habib Bourguiba. Celui-ci est arrêté par le résident général Jean de Hauteclocque en janvier 1953.
Là-dessus, coup de théâtre. Le 31 juillet 1954, le président du Conseil Pierre Mendès France se rend à Tunis et, par son « discours de Carthage », reconnaît l'autonomie interne de la Tunisie, premier pas vers l'indépendance. Dans le mois qui suit celle-ci, le Néo-Destour s'assure une majorité écrasante aux élections. Son chef Bourguiba, devenu le chef du gouvernement, abolit le beylicat et proclame la République le 25 juillet 1957.
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