Le 15 février 1942, au coeur de la Seconde Guerre mondiale, le port britannique de Singapour, à la pointe de la péninsule malaise, capitule devant les armées japonaises.
Défendue par 85 000 hommes sous le commandement du général Arthur Percival, Singapour était une forteresse réputée imprenable, du moins par la mer. Mais les 30 000 du général japonais Tomoyuki Yamashita, surnommé le « Tigre de Malaisie », vont contourner la difficulté en l'attaquant par la terre !
Churchill, consterné, voit dans la chute de Singapour la « pire des catastrophes ». En faisant sauter ce verrou, le Japon ouvre à sa marine et à son armée l'Océan Indien, l'Insulinde et même l'Australie. Pour la Grande-Bretagne, depuis peu soutenue par les États-Unis et l'URSS, c'est le moment le plus critique de sa lutte contre les puissance de l'Axe, Allemagne, Italie et Japon.
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