Le 31 mai 1929, une commission interalliée réunie à Paris met sur pied un plan pour le rééchelonnement sur 59 ans (jusqu'en 1988) du reliquat des réparations de guerre dues par l'Allemagne au titre du traité de Versailles. Il prend le nom de plan Young, d'après l'un des membres américains de la Commission. Les États-Unis refusent de lier le remboursement des dettes alliées au paiement des réparations allemandes (Anglais et Français voudraient ne plus avoir à rembourser leurs emprunts de guerre aux Américains si les Allemands venaient à ne plus les rembourser).
En dépit de ce différent entre les anciens Alliés, le plan Young est finalement signé et se substitue au précédent plan, dit plan Dawes (1924). Il va néanmoins échouer du fait du krach d'octobre 1929 et de l'entrée en crise de l'économie allemande. Trois ans plus tard, une nouvelle conférence, à Lausanne, du 16 juin au 9 juillet 1932, réduira le montant des réparations à cinq milliards de marks payables après un moratoire de trois ans (au lieu des 269 milliards de marks-or initiaux). Avec l'arrivée de Hitler au pouvoir l'année suivante, il n'en sera plus question… jusqu'en 1980, avec le règlement du solde par la République Fédérale Allemande.
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