Dans la nuit du 16 au 17 septembre 1792, à Paris, une patrouille de police arrête une poignée de malandrins devant le Garde-Meuble national où sont exposés le mobilier et les joyaux de la Couronne, à l'angle de la place de la Concorde et de la rue Saint-Florentin (l'actuel Hôtel de la Marine).
Elle découvre sur eux quelques mauvais diamants. Une enquête rapide montre alors que d'autres joyaux autrement plus précieux, les Joyaux de la Couronne, ont été posément dérobés dans les jours précédents. Parmi eux de fameux diamants : le « Grand Diamant Bleu », le « Régent » ou « Pitt » qui sera retrouvé plus tard, le « Sancy », le « Miroir du Portugal ».
C'est ainsi qu'éclate l'affaire du « Vol du Garde-Meuble » dans une capitale enfiévrée par la chute de la monarchie et les massacres de Septembre. Dix sept seconds couteaux sont rapidement jugés et cinq exécutés sous l'inculpation de menées contre-révolutionnaires.
Mais très vite des rumeurs courent sur les commanditaires du vol et l'on suspecte rien moins que les ministres girondins d'y avoir trempé. Parmi eux le ministre de l'Intérieur Roland et le ministre de la Justice Danton qui aurait fait remettre quelques joyaux au duc de Brunswick, commandant des troupes d'invasion prussiennes, pour le convaincre de se retirer. La victoire française de Valmy en serait la conséquence mais tout cela n'est qu'hypothèse...
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