1er mars 2020. Jusqu'à aujourd’hui, la recherche historique s’est principalement intéressée aux expositions coloniales dans les grandes villes françaises, notamment à Paris, Marseille et Lyon. Dans sa thèse, Christelle Lozère a fait le pari de décentrer son regard en s’intéressant aux autres villes de province.
Dès 1850, ces « petites patries » organisent des « salons coloniaux » dont le modèle va progressivement se répandre dans toute la France. À travers ces expositions, des amateurs collectionneurs, puis l’État central, vont participer à la diffusion d’un imaginaire colonial.
Les objets des colonies vont alors passer du statut d’objet rare et curieux à celui d’un objet colonisé, façonné par les discours coloniaux de l’époque…
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