La fête d’Halloween découle d’une fête celte, la fête de Samain, dont l’origine remonte à plus de 2 500 ans. Hydromel à flot, festin abondant, prédictions druidiques sur l’hiver à venir et sacrifices rituels célébraient, durant sept jours, tant la nouvelle année que l’esprit des défunts.
Le nom Halloween serait une contraction de l’expression All Hallows Eve qui signifie « La veille de tous les saints ». Située à la jonction entre l'année qui se terminait et celle qui débutait, cette fête était vue comme un portail magique entre le monde des esprits et celui des vivants. Les esprits rendaient alors visite aux vivants.
L’arrivée du christianisme bouscula les traditions celtiques, païennes. Au IXème siècle, la Toussaint est fixée au Ier novembre par le pape Grégoire IV. Halloween est naturellement fixée la veille par les gaéliques, le 31 octobre.
Au Moyen Âge, de nouvelles pratiques virent le jour comme la tradition du porte-à-porte déguisé. Les enfants allaient frapper aux portes pour proposer des chansons ou plaisanteries en échange de friandises.
La fête d’Halloween se glissa par la suite dans les bagages des deux millions d'Irlandais qui émigrèrent massivement aux États-Unis pour fuir la misère.
Les Américains l'adoptèrent tout de suite en détournant certains usages comme celui de creuser un navet en forme de visage menaçant et d’y placer une bougie pour en faire une lanterne. Les Américains remplacèrent le navet par une citrouille. Tout simplement parce que le navet était peu cultivé outre-Atlantique. Il faut dire que la citrouille est aussi plus large et donc plus facile à sculpter !
En France, Halloween était célébrée en Bretagne du XVème au milieu du XXème siècle. Ce n'est qu'à la fin du XXème siècle qu'elle se diffusa dans le pays, sous l'influence du softpower américain.
Pendant ce temps, aux États-Unis, Halloween engendrerait environ 8 milliards de dollars de recettes annuelles. Une affaire qui roule !
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