À son apogée aux alentours de l'An Mil, la civilisation de Byzance (ou Constantinople) s'est illustrée dans l'architecture, la peinture (icônes) et l'orfèvrerie. La « Nouvelle Rome », plus grande et plus belle ville du monde à l'orée du deuxième millénaire, a de la sorte assuré la transition entre l'Antiquité et le monde en gestation.
Ses arcs et ses coupoles ont inspiré les constructeurs occidentaux et produit l'art roman, comme plus tard ils ont inspiré les architectes ottomans. Grâce aux relations commerciales entre Venise et Byzance, l'art des icônes s'est acclimaté en Italie et a engendré aux alentours de 1300 la première Renaissance. Du fait des troubles politiques et, plus tard, de l'irruption des Turcs, quantité d'érudits grecs se sont aussi réfugiés à l'ouest. À l'exemple du moine Jacques de Venise, traducteur d'Aristote au XIIe siècle, ils ont permis aux clercs d'Occident de redécouvrir la science et la pensée antiques. De celles-ci dérivera la seconde Renaissance, au XVe siècle.
On peut voir ci-dessus un porte-encens et ci-dessous un émail représentant l'archange Saint Michel (aujourd'hui au Trésor de la basilique Saint-Marc, à Venise.
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