Le terme Renaissance, sous sa forme italienne Rinascita, est pour la première fois employé par le peintre Giorgio Vasari vers 1550 pour qualifier un mouvement littéraire et artistique : le Cinquecento (les années 1500 en Italie). Il est repris au XIXe siècle par l'historien suisse Jacob Burckhardt dans le titre d'un ouvrage : Civilisation de la Renaissance pour désigner cette fois une époque historique, les XVe et XVIe siècles.
Depuis lors, les historiens ont coutume de désigner par Renaissance le retour aux modèles antiques qui s'amorce en Italie aux XIVe et XVe siècles et se diffuse dans l'ensemble de l'Europe au siècle suivant. D'aucuns l'opposent aux lourdeurs de la période précédente, qualifiée avec mépris de Moyen Âge (cette époque est appelée en anglais : Dark Ages, les Âges sombres !).
Dans les faits, la chrétienté occidentale a connu plusieurs ruptures ou «renaissances» successives, notamment sous le règne de Charlemagne, à l'époque de la réforme grégorienne, à la naissance de l'art français ou «gothique», enfin et surtout à l'époque de Saint Louis (le XIIIe siècle), qui vit aussi l'épanouissement des premières républiques urbaines et marchandes en Italie et en Flandre. La Renaissance du XVIe siècle n'est que la dernière en date, avant les «Temps modernes» qui débutent au siècle suivant, le XVIIe, avec l'apparition du capitalisme moderne, de l'État centralisé, des institutions parlementaires et une philosophie détachée de la théologie.
Sur la Renaissance française (au XVIe siècle), on peut écouter le commentaire de l'historien Franck Ferrand, auteur de La Cour des Dames, une saga consacrée aux règnes de François 1er et Henri II.
Voir : Humanisme et Renaissance
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