A la fin du XVIIIe siècle, des Grecs sensibles aux idéaux de la Révolution française, commencent à rêver d'indépendance. Le déclin de l'empire ottoman les y encourage.
L'insurrection est déclenchée par l'archevêque de Patras, dans le Péloponnèse, en 1821. Très vite, elle gagne Athènes et la côte nord du golfe de Corinthe. Mais les Turcs se ressaisissent et au prix de grands massacres, comme dans l'île de Chio, reprennent l'initiative.
Avec le concours de ses vassaux égyptiens, le sultan reprend le contrôle du Péloponnèse et d'Athènes
Mais l'opinion occidentale se mobilise et les Russes, les Britanniques et les Français se décident à envoyer une flotte le long du Péloponnèse pour une démonstration de force. Celle-ci tourne au combat naval. Au large de Navarin, en octobre 1827, la flotte européenne détruit la flotte turco-égyptienne.
Les Britanniques présentent leurs excuses au sultan. Mais dans la foulée, les Français débarquent dans le Péloponnèse et chassent l'armée égyptienne, cependant que les Russes marchent vers Istamboul.
Le sultan se décide à entamer des pourparlers à Andrinople en 1829. Il reconnaît l'indépendance de la Grèce sur un territoire toutefois très limité.
Le sultan doit par la même occasion reconnaître l'autonomie de la Moldavie, de la Valachie et de la Serbie, ses autres provinces chrétiennes des Balkans.
L'empire ottoman apparaît désormais comme «l'Homme malade de l'Europe» et même l'Égypte commence à lui tailler des croupières.
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