Face aux excès de l'agriculture intensive dénoncés par le GIEC, la paysannerie traditionnelle est riche d'enseignements et mérite d'être entendue. Il est temps de nous pencher sur les enseignements du passé, nous disent les agronomes et les historiens de l'agriculture (Blois 2012), pour y puiser des réponses équilibrées et sensées aux défis actuels.
Nous épuisons les sols et aggravons le réchauffement climatique par nos pratiques agricoles, avertit le très sérieux Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dans un rapport présenté ce jeudi 8 août sur « les changements climatiques, la désertification, la dégradation des terres, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres ».
D'un côté, note-t-il, deux milliards d'hommes souffrent d'obésité, de l'autre 800 millions souffrent encore de la faim. Plus grave, les émissions de gaz à effet de serre liées à l'utilisation des terres représentent 23 % des émissions d'origine anthropique. Autrement dit, l'agriculture intensive (engrais chimiques et produits phytosanitaires), la déforestation et les cultures à vocation industrielle (biocarburants) aggravent le réchauffement climatique...
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