Jeune agrégé de philosophie, Benjamin Olivennes établit un parallèle lumineux entre la République romaine finissante et l'Amérique actuelle. À l'issue de la crise sociale du Ier siècle av. J.-C., Rome avait jeté bas les grands principes qui l'avaient portée au sommet de la puissance. Elle s'était donnée à un chef militaire, Jules César, qui lui avait parlé le langage de la force et l'avait convaincue de mettre entre parenthèses ses principes (notamment la primauté du Sénat). C'est ainsi que sans rien changer aux apparences, Rome était devenue pour près de trois siècles un Empire « sûr de lui et dominateur » auquel adhéraient avec ferveur toutes les élites du monde... N'est-ce pas ce à quoi nous assistons aujourd'hui ? N'est-ce pas aussi ce que nous raconte Ridley Scott dans son film Gladiator 2 ?...
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