En 12000 av. J.C., l’homme est encore un chasseur-cueilleur nomade. Pour les besoins de la chasse, il domestique un animal : le chien. À cette époque s’achève la dernière glaciation : la profusion de la faune et de la flore qui en découle va alors l’aider à sortir peu à peu de la préhistoire.
Le stress induit par les variations climatiques semble avoir joué un rôle majeur pour aiguillonner l’homme dans ses innovations. Les premières civilisations apparues de façon autonome coïncident en effet avec les régions tempérées présentant les plus fortes variations de précipitations.
La sédentarisation précède l'agriculture
C’est de loin le Proche-Orient qui a connu les évolutions les plus précoces, et on va se focaliser sur cette région. Les plus anciens vestiges de la transition néolithique ont été retrouvés le long d’un arc allant de la Palestine au Zagros (Iran occidental) en passant par le Taurus, appelé le « Croissant Fertile ». On notera qu’il s’agit de l’arc fertile qui relie les deux zones de forte variabilité climatique déjà mises en avant à l’échelle du globe.
L’abondance de la nourriture suite au réchauffement climatique évite à l’homme de se déplacer sur de grandes distances : il se sédentarise. (...)
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Jacques (05-10-2014 21:00:04)
Excellent début! On attend la suite avec impatience.