1814 ! Après avoir bouleversé l'Europe comme jamais auparavant pendant un quart de siècle, la France rend les armes. L'empereur déchu Napoléon 1er s'en va pour l'île d'Elbe.
Ses vainqueurs se réunissent en congrès à Vienne pour définir un nouvel ordre européen. Ils sont Quatre (Angleterre, Prusse, Autriche et Russie) mais l'habile Talleyrand trouve moyen de se joindre aux discussions pour faire valoir les intérêts de la France.
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Aux éprouvantes négociations, les représentants des puissances secondaires préfèrent les bals et les fêtes qui accompagnent le Congrès. «Le Congrès danse», dit finement le prince de Ligne. Le retour de Napoléon de l'île d'Elbe et les «Cent-Jours» affectent à peine ses travaux et l'Acte final est signé le 9 juin 1815, avant même la bataille de Waterloo (18 juin) qui ruinera les espoirs de Napoléon.
L'Angleterre est amplement récompensée de sa lutte déterminée contre l'«ogre corse» : elle reconstitue autour du monde un deuxième empire colonial plus puissant que le premier, entamé par l'indépendance des États-Unis.
L'empire d'Autriche est, en Europe continentale, le grand vainqueur de la défaite de Napoléon et de la France, quoique son triomphe soit fragile (État multinational). Le nouvel ordre international se fonde sur le renforcement des principales dynasties légitimes. Celles-ci s'unissent dans une «Sainte Alliance» sous l'égide de Metternich, chancelier autrichien. Il sera mis à l'épreuve par les révolutions romantiques et nationales de 1848 mais s'en sortira à peu près intact...
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DRUHEN-CHARNAUX (16-12-2008 07:28:26)
Il serait intéressant de dire pourquoi la Confédération germanique n'incluait pas toute la Prusse, alors que la Slovénie en faisait partie. Herodote.net : La Confédération germanique est l'... Lire la suite