Catherine Mallaval rappelle que la la GPA (gestation pour autrui) existe depuis des lustres. Plus communément appelée «maternité de substitution», elle est au moins aussi vieille que la Bible, qui fait mention de plusieurs histoires de femmes porteuses, à commencer par Agar, qui remplaça la vieille Sarah auprès d'Abraham (l'histoire se termina d'ailleurs assez mal pour elle et son fils)...
Elle a traversé les âges sans que quiconque ne pipe mot - et encore moins la bourgeoisie du XIXe en mal de descendance. Les nouvelles de Maupassant sont ainsi pleines de géniteurs ou génitrices de substitution...
Les mots ont changé et juristes et médecins se sont jetés sur le phénomène. Mais le fond reste le même en France et dans tout les pays de la planète.
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