Le 6 juin 1945, dans le quotidien L'Aurore, le journaliste Jean Piot exalte « la cohésion du bloc France-Afrique » qui réunit la métropole et ses colonies. Il y voit un système comparable au Commonwealth britannique et propose deux mois plus tard de l'appeler du mot-valise « Françafrique ».
Dans les années 1950, le député d'origine ivoirienne Félix Houphouët-Boigny, futur président de la Côte d'Ivoire, reprend l'expression pour encenser l’œuvre de la République française en Afrique.
Beaucoup plus tard, en 1984, le concept sera détourné de son sens par le journaliste François-Xavier Verschave pour désigner le système d’influence par lequel se maintenaient en Afrique francophone des autocrates corrompus avec la complicité de la classe politique parisienne ainsi que des services secrets français.
Voir : France-Afrique, c'est fini ?
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