La sèche réplique du chancelier allemand à l’idée d’envoyer des troupes au sol évoquée par Emmanuel Macron est le dernier épisode en date de la relation compliquée entre le président français et les autres capitales de l’Union.
« Le dossier ukrainien a été une suite de déboires. On fait mine aujourd’hui de ne pas se souvenir que Macron a cru pouvoir négocier avec Poutine jusqu’au dernier moment, en ignorant totalement les craintes de certains pays européens sur les intentions réelles du dictateur russe, » écrit Christophe Bouillaud, professeur de sciences politiques à l’Institut d’études politiques de Grenoble.
Il ajoute : « Macron n’en est pas à son coup d’essai en matière de propos déplacés dans le cadre des relations entre Etats européens. Se rappelle-t-on de son idée d’utiliser la coalition internationale contre Daesh, l’Etat islamique, contre le Hamas à Gaza ? Aucun pays européen n’a suivi cette galéjade. Et sa prétention de sauver le Liban par la vertu de son seul charisme ? L’amateurisme confondant du Président en matière de relations internationales serait comique s’il n’y avait pas la réputation de la France sur la scène internationale et européenne et des vies humaines à la clé... »
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