Dans La Vie, Gaël Brustier s'inquiète de la pauvreté du débat démocratique en France...
Un changement d'année ne marque jamais un changement d'époque, note l'essayiste, mais plutôt confirme les tendances lourdes des années précédentes.
« Nous souffrons moins du laisser-faire du marché que du laisser-aller intellectuel et politique total des pouvoirs successifs, d’une action de plus en plus indécise, inefficace et, par compensation, d’un assommant babillage de nos représentants politiques. Au lieu d’en être l’antidote, le président de la République est devenu la synthèse de cette accumulation d’échecs de générations de gouvernants », écrit Gaël Brustier.
De quoi se nourrit le débat public ? Des punaises de lit et des frasques de Gérard Depardieu. Pas sérieux. L'immigration ? Le gouvernement fait voter une loi tout en se félicitant par avance que le Conseil constitutionnel en censure l'essentiel !...
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