Le 4 janvier 1960, le monde des lettres apprenait, consterné, la mort brutale dans un accident de la route de l'écrivain Albert Camus (46 ans) qui avait théorisé l'absurdité de la condition humaine et combattait aussi l'absurdité d'un conflit cruel qui ravageait sa terre natale, l'Algérie...
Albert Camus naît le 7 novembre 1913 dans un village à plus de 400 km d'Alger.
Très jeune, Albert Camus se fait remarquer par son instituteur en classe de certificat d'études pour ses dispositions exceptionnelles.
Le lycéen entre en khâgne puis en faculté de philosophie mais la tuberculose l'empêche de passer l'agrégation de philosophie en 1937 et Albert doit renoncer à devenir professeur.
À 21 ans, il entre au Parti communiste mais son engagement tourne court : il en veut à ses « camarades » de persister à soutenir le colonialisme (le Parti tournera casaque après la guerre) ! Le jeune homme tâte du journalisme à L'Alger républicain et commence à écrire.
Quand arrive la guerre, en 1939, Albert Camus, réformé à cause de sa maladie, retourne chez sa mère où il termine une pièce de théâtre, Caligula. Il n'a que 27 ans, pas de relations, pas de diplôme mais déjà une vision très précise de son avenir, avec en projet un roman, L'étranger, qui sera publié pendant l'Occupation, en 1942, et un essai philosophique sur l'absurdité de la condition humaine : Le mythe de Sisyphe, publié simultanément chez Gallimard. (...)
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DILLON Bernard (11-11-2013 12:15:16)
Bonjour, Le paragraphe ci-dessous est un procès d'intention inutile et partisan... Notons qu'aujourd'hui, l'enfant n'aurait pas eu cette chance car les enseignants se font généralement un devoi... Lire la suite
Paul (08-11-2013 20:53:20)
Albert Camus!Alger la Blanche,Alger de mes jeunes années.J'ai retrouvé avec la lecture du Premier Homme la luminosité du ciel algérien,les bruits,les odeurs,la vie fourmillante de cette ville éta... Lire la suite
blideen (17-09-2013 00:07:31)
Un enfant de mon pays, qui a vécu dans les mêmes conditions de misères tout en nous faisant traiter de "colons"...
Je ne peux que souscrire à cette idée.