ça s'est passé un...

29 janvier

événements

29 janvier 1635 : Fondation de l'Académie française

Le 29 janvier 1635, le cardinal de Richelieu signe les lettres patentes qui fondent l'Académie française.

Le nom de la nouvelle institution vient du jardin Akademos, à Athènes, où Platon enseignait la philosophie. Sous la Renaissance, on avait pris l'habitude d'appeler ainsi les sociétés savantes où l'on discutait de belles lettres et de sciences...

Suite de l'article

29 janvier 1712 : Ouverture du Congrès d'Utrecht

Les diplomates européens se réunissent en congrès à Utrecht le 29 janvier 1712. Ils veulent en finir avec la guerre de la Succession d'Espagne qui épuise l'Europe et surtout la France.

En 1700, le roi d'Espagne Charles II, sans enfant, avait légué son royaume à Philippe d'Anjou, petit-fils de Louis XIV. Craignant une union de la France et de l'Espagne, plusieurs États européens, dont l'Angleterre et l'Autriche, se coalisent contre les Bourbons. La France essuie de très graves revers et craint même d'être envahie. Au congrès d'Utrecht, chacun attend le sort des armes. C'est enfin le 11 avril 1713 que sera signée la paix...

29 janvier 1814 : Bataille de Brienne-le-château

Après la retraite de Russie et la bataille de Leipzig, Napoléon 1er doit faire face à l'invasion de la France par les armées de la sixième coalition. Retrouvant la virtuosité de ses jeunes années, l'Empereur, avec des forces bien moins nombreuses, vole de l'une à l'autre.

Gourgaud et Napoléon à Brienne-le-Château, le 29 janvier 1814, sous la menace d'un Cosaque (Robert-Alexander Hilingford, 1891)Il arrête l'armée de Silésie, commandée par le général prussien Blücher, à Brienne-le-château, en Champagne, le 29 janvier 1814, près de l'école militaire où il a suivi ses études !

Il lui livre encore bataille à Montmirail le 11 février et à Château-Thierry le 12. Il bat ensuite l'armée de Bohême, avec l'Autrichien Schwarzenberg, à Montereau le 18 février !

La campagne de France semble bien engagée...

29 janvier 1917 : Charles 1er échoue à faire la paix

Le 29 janvier 1917, en pleine guerre mondiale, l'empereur d'Autriche Charles 1er de Habsbourg-Lorraine engage des négociations de paix secrètes avec l'Entente, par le biais de l'impératrice Zita, de ses beaux-frères Sixte et Xavier et du pape Benoît XV...

Suite de l'article

C'est sa fête : Gildas

Le saint du jour est un ermite écossais. Il meurt en 570 sur l'île d'Houat, près de Belle-Ile après avoir évangélisé la Bretagne.

Naissances

William McKinley

29 janvier 1843 à Niles (Ohio) (États-Unis) - 14 septembre 1901 à Buffalo (New York) (États-Unis)

Biographie William McKinley

Élu une première fois en 1896 et une seconde quatre ans plus tard, William McKinley est le 25e président des États-Unis. Il engage une politique protectionniste et dans le même temps engage son pays dans une guerre très profitable contre l'Espagne. À l'issue de celle-ci, les États-Unis mettent la main sur les dernières colonies espagnoles.

Le président est assassiné par un anarchiste à 58 ans. Son vice-président et successeur Theodore Roosevelt va néanmoins poursuivre sa politique...

Romain Rolland

29 janvier 1866 à Clamecy (Nièvre, France) - 30 décembre 1944 à Vézelay (Yonne, France)

Pendant la Grande Guerre, l'écrivain Romain Rolland se retire en Suisse. Dans Au-dessus de la mêlée, il plaide pour la paix et la sauvegarde de la culture occidentale, ce qui lui vaut le reproche de trahir son pays. Prix Nobel 1916.

Décès

André-Hercule de Fleury

22 juin 1653 à Lodève - 29 janvier 1743 à Issy

Biographie André-Hercule de Fleury

Précepteur du roi Louis XV, André-Hercule de Fleury devient son Premier ministre en 1726. Il reçoit par la même occasion le chapeau de cardinal comme avant lui les Premiers ministres Richelieu, Mazarin et Dubois. Il va gouverner le pays avec sagesse et modération jusqu'à sa mort, le 29 janvier 1743, à l'âge de 90 ans (cela fait de lui le plus vieux Premier ministre qu'ait eu la France).

Le futur cardinal est né le 22 juin 1653, à Lodève, au nord-ouest de Montpellier, dans une famille de petite noblesse. Son père est receveur des tailles du diocèse. Il occupe un hôtel particulier qui est aujourd'hui le musée de la ville. On peut y découvrir une belle collection de paléontologie locale ainsi qu'un panel de l'oeuvre du sculpteur lodévois Paul Dardé (1888-1963).

Destiné à l'état ecclésiastique, André-Hercule de Fleury est ordonné prêtre en 1674. Introduit à la cour de Versailles, il devient en 1683, à la mort de la reine Marie-Thérèse, aumônier du roi Louis XIV. Belle progression pour un jeune homme de 30 ans !

En 1699, par une forme de disgrâce, il devient évêque de Fréjus. Son protecteur le duc du Maine, fils adultérin de Louis XIV, obtiendra son retour en grâce en obtenant du vieux roi qu'il confie à Fleury l'éducation de son arrière-petit-fils, le futur Louis XV (5 ans).

Le 11 juin 1726, après la disgrâce du duc de Bourbon, le roi Louis XV appelle aux affaires son cher et vieux précepteur (73 ans) tout en prétendant gouverner sans Premier ministre, comme son trisaïeul. Dans la foulée, il obtient du pape qu'il lui octroie la barrette de cardinal (dico). Dans les faits, avec le titre de Ministre d'État, « M. de Fréjus » (Fleury) va assumer pendant près de deux décennies les fonctions de chef de gouvernement...

Paul Barras

30 juin 1755 à Fox-Amphoux - 29 janvier 1829 à Chaillot

Biographie Paul Barras

Paul Barras a été de façon abusive surnommé l'« Alcibiade de la République » par ses contemporains.

Comme le général grec, cousin de Périclès, il se signale par ses frasques, son dilettantisme et son goût pour l'argent. Il combat aussi le régime auquel il doit son ascension, en organisant la chute de Robespierre et plus tard en mettant le pied à l'étrier de Bonaparte...

Alexandre Pouchkine

26 mai 1799 à Moscou (Russie) - 29 janvier 1837 à Moscou (Russie)

Biographie Alexandre Pouchkine

Alexandre Sergueievitch Pouchkine est généralement considéré comme le fondateur de la littérature russe moderne.

Ce poète flamboyant, dandy et romantique à souhait, est élevé dans la culture française et connaît l'oeuvre de Voltaire aussi bien que de La Fontaine.

Dès le lycée, à Tsarskoïe-Selo, il affirme ses talents littéraires. En 1820, son poème Rouslan et Ludmila lui gagne la célébrité… et un exil dans le Caucase pour cause d'opinions libérales. Rentré dans les faveurs du tsar Nicolas 1er en 1826, il retrouve la vie mondaine de Moscou et publie en particulier le drame national Boris Godounov.

Natalia Gontacharova, avec laquelle il s'est marié en 1831, aurait dû faire son bonheur. Mais celle qui est considérée comme une des plus belles femmes de la Russie sera finalement la cause de sa mort : courtisée par tous, y compris le tsar Nicolas Ier, elle finit par envoûter un jeune officier français, d'Anthès. Le 26 janvier 1837, à Saint-Pétersbourg, il provoque le poète en duel et le blesse à l'aine. Transporté chez lui, Pouchkine meurt trois jours plus tard à moins de 38 ans.

Par son père, Pouchkine appartient à l'une des plus grandes familles russes et par sa mère, il est l'arrière-petit-fils du «nègre de Pierre le Grand», Abraham Petrovitch Hanibal (1696-1781). Né à Logone, au Cameroun, et présenté au tsar, cet Africain devint un ingénieur militaire réputé et fonda la ville d'Elisabethgrad (aujourd'hui Kirovograd, en Ukraine).

Ioannis Metaxàs

12 avril 1871 à Ithaque (Grèce) - 29 janvier 1941 à Athènes (Grèce)

Biographie Ioannis Metaxàs

Chef d'état-major, le général Ioannis Metaxás est appelé au poste de premier ministre le 4 août 1936 par le roi Georges II, qui avait été chassé du trône en 1923 et rappelé en 1935.

Sympathisant de l'Allemagne hitlérienne, Metaxás dissout aussitôt le Parlement et exerce la dictature. Environ 5000 Grecs sont emprisonnés et parfois soumis à la torture ou exécutés.

Après l'occupation de l'Albanie par les troupes italiennes et malgré sa proximité avec le fascisme mussolinien, il fait garantir l'indépendance de la Grèce par l'Angleterre et tente de garder une attitude relativement neutre.

En octobre 1940, Mussolini demande à la Grèce de laisser ses troupes traverser le pays pour atteindre la Russie.

Bien que proche de Mussolini par ses convictions et sympathisant de l'Allemagne hitlérienne, le Premier ministre et général Ioannis Metaxàs (69 ans) répond fermement « Ochi » (« non »). Le petit royaume grec est aussitôt envahi par les troupes italiennes le 28 octobre 1940 à partir de ses bases albanaises.

Metaxàs succombe à un abcès au pharynx le 29 janvier 1941. Ce dictateur est resté de ce fait assez populaire dans son pays, qui lui attribue le sursaut d'orgueil nationaliste mais pas les conséquences tragiques qui suivirent : invasion de la Grèce par des armées allemandes et italiennes, longue occupation du pays et guerre civile à sa libération.

Aucune réaction disponible

Respectez l'orthographe et la bienséance. Les commentaires sont affichés après validation mais n'engagent que leurs auteurs.

Actualités de l'Histoire
Revue de presse et anniversaires

Histoire & multimédia
vidéos, podcasts, animations

Galerie d'images
un régal pour les yeux

Rétrospectives
2005, 2008, 2011, 2015...

L'Antiquité classique
en 36 cartes animées

Frise des personnages
Une exclusivité Herodote.net