Le mot japonais shôgun est l'abrégé de «général en chef contre les Barbares». Il désigne à l'époque féodale, à partir du XIIe siècle, le maire du palais ou majordome. Il administre le pays au nom de l'empereur, lequel est relégué dans ses fonctions religieuses et symboliques.
Au XVIIe siècle, le shôgun Tokugawa Ieyasu s'empare de la réalité du pouvoir et assure même la transmission héréditaire de celui-ci dans sa famille. Son lointain descendant est démis par l'empereur Mutsuhito le 9 novembre 1867. C'est la fin du shogunat.