De L’Affaire du Siècle à Nanterre

La négation de la démocratie

2 juillet 2023. La France est affectée par des émeutes urbaines depuis une interpellation mortelle à Nanterre le 27 juin. Cette nouvelle secousse politique illustre la faillite de la « société ouverte » qui place l'individu au-dessus de l'État démocratique. La dégénérescence de celui-ci est perceptible avec L'Affaire du Siècle qui demandait le 14 juin 2023 à des juges de se substituer aux élus du peuple en matière de politique écologique...

À Lausanne, siège du CIO (Comité International Olympique), on doit commencer à se poser des questions sur les Jeux Olympiques qui ouvriront dans un an au cœur des quartiers en rébellion de la banlieue nord de Paris. À Genève, on pratique l’humour involontaire (ou l'aveuglement volontaire). La porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme a demandé à la France de « s’attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l'ordre ! » Mais sur quoi fonde-t-elle son jugement pour attribuer les violences de cet été à un supposé racisme de la police ? La France n’est pas l’Arabie séoudite, le Soudan ou les États-Unis.

Ces violences viennent après les Gilets jaunes, les émeutes de Sainte-Soline et les manifestations contre la loi sur la retraite, soldées par l'humiliante annulation de la visite de Charles III, sans parler de l’affaire Benalla et du fiasco du Stade de France, il y a un an. Elles se singularisent par leur absence totale de revendication politique (note).

Mises bout à bout, ces différentes affaires dénotent un État en crise et, plus gravement, une démocratie moribonde. Faut-il s'en étonner dès lors que la politique se réduit à des manipulations comptables ?

La faillite du « quoi qu'il en coûte »

Depuis l'avènement de l'Union européenne, il y a trente ans exactement (1er janvier 1993), nos dirigeants s'évertuent à nier les identités nationales ainsi que les traditions, l'Histoire et les moeurs propres à chaque groupe humain. Ils ramènent tous les problèmes à un « manque de moyens » et croient les résoudre avec de l’argent, « quoi qu’il en coûte ».

C'est ainsi que le gouvernement français, plus qu'aucun autre, distribue généreusement la manne fiscale sous forme d’aides en tous genres : exonérations fiscales, prestations sociales, ristournes sur le prix des carburants, chèque-culture, etc. Rien ne freine l’imagination des cabinets ministériels. La classe politique n’est pas oubliée. Quelques centaines de « hautes Autorités indépendantes » et de missions en tous genres sont apparues dans les dernières années, aussi inutiles les unes que les autres. Les milieux d’affaires restent les mieux servis en subventions, aides et exonérations fiscales. Il s’ensuit l’émergence d’un capitalisme de rente qui ne tire plus ses bénéfices de sa capacité d’innovation mais de son habileté à collecter les aides et les marchés d’État. Le cas le plus évident est celui des affairistes qui ne font rien d’autre que d’importer des éoliennes et les exploiter en s’assurant une rente à vie plus confortable que n’aurait pu en rêver le plus inventif des ingénieurs. Avec cela, pour contenir les colères populaires et les classes dangereuses, le gouvernement et l'Union européenne financent à tout va de multiples associations qui assurent là aussi à quelques opportunistes et beaucoup de meneurs de quartier une rente à vie confortable.

En retour, le gouvernement n'a de cesse d’accroître les prélèvements et de racornir la solidarité nationale au nom des impératifs comptables, du désendettement et de l’urgente nécessité de « ne pas laisser le fardeau de la dette à nos enfants ». Dernier exemple en date : une nouvelle limitation des remboursements de soins dentaires.

Cette politique inepte est à l’exact opposé de tout ce qui a fait la grandeur et l’exception de la civilisation européenne : pendant mille ans, nos aïeux ont pu donner le meilleur d’eux-mêmes en conjuguant vaille que vaille l’autorité de la loi et la confiance. Garantie par l’État national, la loi était stable, fondée sur le droit coutumier, et non pas sujette aux lubies de quelques idéologues de salon ou aux humeurs des juges européens. « Il est quelquefois nécessaire de changer certaines lois. Mais le cas est rare ; et lorsqu’il arrive, il n’y faut toucher que d’une main tremblante », avait écrit Montesquieu. J’aime à rappeler aussi que dans les villes du Moyen Âge, les artisans avaient l’obligation de travailler fenêtres ouvertes pour montrer qu’ils ne trichaient pas. L’expression « travail au noir » nous vient de ceux qui enfreignaient cette obligation.

C’est de cette « société de confiance » que nos écoles, nos banlieues et nos entrepreneurs ont avant tout besoin et non de nouvelles aides publiques. Mais à qui la faute si elle s’est évanouie dans les fumigènes de Nanterre et de Sainte-Soline ?

Les impasses de la « société ouverte »

Faisons un bref retour en arrière. Forts de l’énergie et de la foi puisées dans la guerre et la Résistance, les Français qui avaient vingt ans ou plus en 1945 ont pu reconstruire leur pays. Mieux que cela, ils l’ont modernisé à tout va et lui ont rendu son rang, à l’avant-scène mondiale. Parmi eux figurent des capitaines d’industrie tels Bouygues, Mantelet, Lagardère, Riboud, Trigano, etc. La génération suivante, celle des baby-boomers, a cru que l’avenir lui était acquis.

Une fois soldés les arriérés du passé et la colonisation, ce fut Mai 68 et l’avènement de l’individu-roi devant lequel devaient s’effacer l’État, la nation et le collectif.

Ce fut enfin l’avènement de la « société ouverte » qu’appelaient de leurs vœux le philosophe Karl Popper et les économistes ultralibéraux de la société du Mont-Pèlerin, une société « qui n'était plus soudée par des buts communs, mais seulement par l'obéissance aux mêmes règles abstraites » (Friedrich Hayek). C’est la définition même de l’Union européenne instaurée en 1993 en lieu et place de l’Europe du traité de Rome de 1957.

Cette « société ouverte » arrive à bout de course, défaite par ses contradictions internes. L’Union a supprimé les « restrictions aux échanges internationaux et aux investissements étrangers directs » (traité de Lisbonne) tout en multipliant les normes et les réglementations à un degré inconnu à ce jour, même en Union soviétique, cela dans la plus totale incohérence. L’industrie automobile est sommée de se convertir sans délai à l’électricité par souci écologique cependant que la Commission subventionne les cultures irriguées d’avocats dans le désert andalou et conclut un traité avec le Brésil pour approvisionner ses fermes géantes en soja transgénique. Les libertés individuelles s’entravent les unes les autres. L’immigration libre et sans frontières conduit à la formation de communautés claniques en rupture de ban cependant que, dans les beaux quartiers, des « trans » s’en prennent à des « néo-féministes » qui n’acceptent pas de partager avec eux les vestiaires et les podiums. Last but not least, ces libertés sans limites offertes aux individus ouvrent des marchés inattendus : commerce de fœtus, suicide assisté, changement de sexe, trafics de main-d’œuvre, pornographie, etc. La force du capitalisme financier, après tout, n’est-elle pas de tirer profit de tout, même de l’innommable ?

Nous redécouvrons l’époque de Balzac et de Louis-Philippe, avec le retour des rentiers en quête de placements stables, avec aussi le retour du personnel de maison, livreurs, hommes de ménage et autres « services à la personne ». On s’apitoyait naguère sur cette époque lointaine où des porteurs d’eau auvergnats servaient les maisons bourgeoises. Nous y revoici avec les livreurs africains grimpant quatre à quatre les escaliers des immeubles haussmanniens avec packs d’eau et autres frivolités.

Le président Macron encaisse année après année les émeutes urbaines, les manifestations de masse et les coups de sang des déshérités de tous ordres. Chaque fois que nécessaire, en Seine-Saint-Denis comme à Marseille après les manifestations autour de la loi sur les retraites, il apaise le jeu et, planté au-dessus d’électeurs impavides, il aligne des phrases convenues et apaisantes en bon professionnel du théâtre. Et bien sûr ne manque pas d'annoncer le déblocage de nouvelles aides.

La négation de la démocratie

Élection après élection, depuis vingt ans, la montée de l’abstention et la progression des extrêmes confirment le désenchantement des citoyens. Il est vrai que les révisions constitutionnelles des deux dernières décennies et la pression des instances européennes ont réduit à rien le rôle du Parlement. Dernier exemple en date : ce 29 juin, l’Assemblée nationale a voté une loi qui exige un accord parental pour  l’inscription d’un enfant de moins de quinze ans sur les réseaux sociaux. Pourquoi pas ? Hé bien, cette loi, pour entrer en vigueur, devra encore obtenir l’agrément de la Commission de Bruxelles ! Autant donc laisser à celle-ci (et aux lobbies qui la conseillent) le soin d’écrire nos lois.

Faut-il s’en étonner ? Cette société-là n’enthousiasme pas la jeunesse. La jeunesse française ne rêve plus. Elle se détourne même de l’amour si l’on en croit une enquête publiée par le magazine Le Point. À quoi pensent donc les militantes et les militants de Sainte-Soline, le soir, autour des feux de camp ? Comment enchantent-ils leurs nuits ? Nous rejouent-ils Tristan et Yseult ? Ou bien débattent-ils de leur avenir « non-genré » sur un tweet de Sandrine Rousseau ? Loin de là, dans les écoles de commerce, des jeunes gens se préparent un avenir clinquant avec l’espoir égoïste d’échapper aux réalités environnantes. Et dans les campagnes, sourdes au tohu-bohu médiatique, une autre jeunesse tente de préserver son bien-être, entre le travail et la famille ; barbecue avec les amis et dimanche à la plage...

La protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique sont les dernières causes susceptibles de mobiliser la jeunesse.  De fait, nombreux sont les lycéens français qui ont suivi Nicolas Hulot puis Greta Thunberg. Que reste-t-il aujourd’hui de cette écologie militante ? Une agitation vaine illustrée par Les Soulèvements de la Terre et L’Affaire du Siècle.

Les ONG qui mènent depuis 2018 la campagne L’Affaire du Siècle (deux millions de signatures) s'en tiennent à une vision complotiste et strictement francocentrée des enjeux écologiques. Frappées du même syndrome comptable que la classe politique, elles poursuivent l’État français en justice pour inaction face au changement climatique et il s’est trouvé des juges administratifs pour agréer leur demande ! Le 14 juin 2023, elles ont même demandé au Tribunal administratif de Paris de condamner l’État à un milliard de pénalités en raison du retard accumulé.

On ne saurait mieux exprimer la faillite ou la mort de la démocratie (d’après un mot grec qui signifie : « le pouvoir émane de l’ensemble des citoyens »).

En effet, les militants de L’Affaire du Siècle ainsi que les juges, tous citoyens et électeurs  français, oublient qu’ils sont partie intégrante de cet État qu’ils prétendent condamner. Cet État n’est pas un être abstrait assis sur une cagnotte mais c’est le bras exécutif du Peuple souverain et les seules ressources dont il dispose sont les impôts et taxes que ledit Peuple consent à verser pour le bien commun.

Dans une démocratie normale, le montant et la répartition des impôts et taxes ainsi que leur affectation sont déterminées par les représentants du Peuple souverain, à savoir les parlementaires, députés et sénateurs, et personne d’autre. Ces parlementaires ne se contentent pas de faire les lois. Ils veillent aussi à ce qu’elles soient correctement exécutées par le gouvernement et, si celui-ci se montre inefficient, les parlementaires peuvent le congédier.

Maintenant, l’unanimité n’étant jamais acquise, il est inévitable que les citoyens soient mécontents de certaines lois et de leur exécution. C’est le cas avec les militants écologistes qui voudraient que la lutte contre le réchauffement climatique aille plus vite et plus fort. Or, il est stupéfiant de constater que les ONG de L’Affaire du Siècle n’ont elles-mêmes aucune idée des mesures concrètes qui pourraient être prises. Elles reprennent tel quel le « Pacte vert » de la Commission européenne, qui vise à  électrifier en accéléré la construction automobile, rénover les logements, etc.

En France, ce programme de « transition énergétique » se traduit par 66 milliards d’euros de dépenses publiques par an… sans garantie de résultat. Cela revient à prélever environ quatre mille euros sur le revenu disponible annuel d’un ménage moyen. Pourquoi pas si c’est nécessaire et surtout efficace ? Mais est-ce aux militants et aux juges d’imposer ce sacrifice à l’ensemble des Français ? N’est-ce pas plutôt au Parlement d’en débattre cartes sur table ?

Voudrait-on tuer la démocratie que les belles âmes mobilisées par L’Affaire du Siècle ne s’y prendraient pas autrement ?

La France pas à la hauteur ?

Notons une formule  désopilante relevée dans le communiqué de L’Affaire du Siècle : « Les prochaines années seront cruciales, et il est temps que la France soit à la hauteur ».
Correction : la France est l’un des meilleurs élèves de la classe européenne en matière d’émissions de gaz à effet de serre (4,46 tonnes par habitant en 2019 contre 7,91 pour l’Allemagne) ; ses performances sont liées en particulier au choix du nucléaire mais elles sont menacées par la collusion des industriels allemands et de la gauche radicale écologiste, lesquels n’ont de cesse de combattre la filière française et son avantage tarifaire. Plutôt que le nucléaire avec moins de gaz à effet de serre, ils préfèrent à tout prendre le gaz russe, le GNL américain, la tourbe et le charbon.

Publié ou mis à jour le : 2023-09-17 17:43:35
Michel Piguet (28-08-2023 19:23:08)

Il y a beaucoup de bonnes remarques, mais il ne faut pas oublier qu'en France, De Gaule a voulu une monarchie élue qu'il a appelé 5ème république. C'est vrai que l'UE a viré trop fort vers la finance ... Lire la suite

Doc7438 (11-08-2023 11:14:59)

Nous "boomers" avons eu la chance de connaitre une vie sans guerre sur notre sol depuis 1950 environ. Une vie de confort, de progrès et de prospérité : ça ne pousse pas à l'effort, à la vigilance mais... Lire la suite

François L (11-08-2023 09:53:25)

Excellent article. Une synthèse qui résume parfaitement l'état 'désastreux' de la France.
Merci à son auteur.

Gemo10 (25-07-2023 21:36:30)

De Gaulle l'avait bien pressenti, il y a 60 ans. Dans une Europe dite intégrée, il faudrait bien un fédérateur et faute d'en trouver un en Europe faisant l'unanimité, il viendrait du dehors ( Les USA)... Lire la suite

J. Le Bouille (07-07-2023 09:05:54)

Cette idéalisation-glorification du passé national me parait tellement déraisonnable que j'en reste ébahi ! Tout n'est pas faux dans ce qui est écrit mais quand même lire :"..pendant mille ans, nos a... Lire la suite

Jacques Groleau (03-07-2023 17:59:57)

Merci pour cette analyse que je trouve, personnellement, tristement pertinente. Je pense, que dis-je, j'ose espérer, que notre "vivre ensemble" survivra à ces "péripéties" (quel euphémisme !). Je "m... Lire la suite

osmane (03-07-2023 08:54:55)

excellent commentaire qui s'imposait auregard des circonstances.

Philippe1961 (03-07-2023 07:38:31)

De tout temps, l’être humain, voyant avec le temps sa fin approcher, a eu la tentation de la rendre plus supportable en imaginant que son siècle disparaitrait avec lui. C’est un des désagréments de l... Lire la suite

Jonas (03-07-2023 07:26:28)

Depuis que sévissent dans les pays démocratiques des Organisations où ONG de toutes sortes , traitant de tout , voulant se substituer aux responsables politiques sans avoir aucun compte à donner. C... Lire la suite

Christian (03-07-2023 06:34:44)

Il est de bon ton, et parfois à juste titre, de critiquer le "gouvernement des juges". Mais ce sont bien les hommes politiques qui l'ont voulu puisque, sauf erreur, c'est la loi du 8 février 1995 qui ... Lire la suite

Larick (03-07-2023 04:19:55)

La France ne représente rien dans les émissions de GES mondiales. C'est pourtant chez nous que les gogos climatiques sont les plus radicaux. Accessoirement encouragés par de grands financeurs étranger... Lire la suite

ALAIN (02-07-2023 20:36:46)

Monsieur, auriez-vous l'obligeance de me confirmer que vous êtes bien l'auteur de ce surprenant manifeste politique, sur lequel, comme tel, je ne veux rien dire, sauf qu'il est par nature parfaitement... Lire la suite

Claude (02-07-2023 17:57:50)

À votre approche historique et intellectuelle de la situation de la démocratie je voudrais rajouter le mépris des dirigeants politiques envers le peuple et ses représentants. Les dernières crises soci... Lire la suite

Gaby (02-07-2023 17:34:17)

La façon dont a été géré le phénomène du Covid est révélatrice de notre société et laissera des traces quel que soit le régime politique. Et peut-être encore plus dans nos démocraties où les valeurs ... Lire la suite

Michel (02-07-2023 17:23:26)

Commentaires bien sévères sur "l’affaire du siècle" car comment essayer de faire prendre un virage à la transition énergétique si ce n’est par son financement ? Sur le nucléaire français regardons qu... Lire la suite

Camomille (02-07-2023 16:57:04)

Entièrement d'accord ! Quels sont les coûts réels de ces investissements dans le nucléaire qui n'a jusqu'à présent pas demontre sa rentabilité et sa fiabilité ? Le lobby des pétroliers et industriel... Lire la suite

Pierre Dunaud (02-07-2023 16:51:33)

Votre article m'a rendu triste quand on voit dans quel état se trouve notre pays.

Xuani (02-07-2023 16:50:09)

Bonjour Monsieur Larané, bonjour à tous, Il y a peu le site "The Conversation" publiait un intéressant article de Steve Taylor intitulé "How the ancient Greeks kept ruthless narcissists from capturin... Lire la suite

yves Ettori (02-07-2023 16:44:10)

Si "l'Affaire du siècle" a prospéré, au grand dam de Monsieur Larané, ce n'est pas parce que la justice est tordue, mais bien parce que les élus , dans leur action sinon dans leur parole, se contrefic... Lire la suite

titou (02-07-2023 16:28:49)

Un simple merci pour réaction ! Sincère Et une inquiétude : pour aller a l'essentiel qui est en jeu, on nous reprochera d'abandonner la nuance mais il faudra tenir face à des militants qui n'en ont... Lire la suite

Bruno Capellari (02-07-2023 16:14:59)

Article fourre-tout , défouloir,proche de C News et parfois du RN, la vie en noire. Beaucoup de Français se battent au quotidien pour faire fonctionner le pays et ses avantages sociaux, parfois même t... Lire la suite

Bernard (02-07-2023 15:56:11)

L'effondrement de la France est aujourd'hui tellement multiforme et manifeste qu’il ne fait même plus débat. Les causes en sont connues pour tout observateur un tant soit peu objectif. Une classe poli... Lire la suite

Tarari Jaouad (02-07-2023 15:47:04)

Je vous recommande la lecture de "effondrement " de Jared Diamond Faisant partie de la génération des années 60 je ne me suis jamais posé la question si ,de mon vivant, je connaîtrais un changement d... Lire la suite

Roland Berger (02-07-2023 14:18:42)

Pour un Québécois de souche, la France, c'est la mère-patrie. Et elle se dévergonde.

max la menace (02-07-2023 13:46:12)

Enfin une analyse pertinente.
La veulerie des dirigeants passés et présents m'autorise à dire que
notre décadence s'accélère. Continuons mes amis et bonne route à tous

Emeraude (02-07-2023 12:23:33)

La négation de la démocratie commence par la dictature présidentielle qui s’impose sans les avis de notre parlement pour la guerre en Ukraine, sans les avis de notre parlement par l’application systém... Lire la suite

cépavrai (02-07-2023 10:13:50)

enfin dans la multiplicité des articles publiés de toute part il me semble que celui ci donne à réfléchir sur les dysfonctionnements de la démocratie française. Une restriction toutefois: si l'Europe ... Lire la suite

Lebrun (02-07-2023 10:01:33)

Hum ... la photo en page d'annonce avec une voiture qui brule ne correspond pas au texte, mais c'est un affichage des peurs de la société bourgeoise comme dans les média mainstream. Pourquoi ?

Lebrun (02-07-2023 09:57:10)

Je ne comprends pas bien le sens de cet article. L'affaire du siècle demande 1 milliard de pénalité à l'Etat. Ok mais ... Le lobbying productiviste de la FNSEA et celui des électro-nucléaires ? ... Lire la suite

Alain Mallet (02-07-2023 09:07:05)

Et si l'état et la justice annulaient les jo 2024 à Paris pour commencer. Ce serait une bonne action pour la défense du climat< (nombreux vols aériens qui déjà génère une pollution non négligeable. ... Lire la suite

ROUSSEAU Jean-Pierre (02-07-2023 08:50:53)

Depuis pas mal de temps et dans le monde entier, on nous parle de démocratie, de pays démocratiques, ...? Je pense que les peuples doivent se réveiller afin de faire changer les politiques qui oublien... Lire la suite

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