Ce mot vient du vieux français apanare (donner du pain). Il désignait au Moyen Âge une portion du domaine royal (seigneurie, duché,...) que le roi offrait à ses cadets pour les consoler de la couronne dont devait hériter leur aîné. L'apanage devait revenir au domaine royal en cas d'extinction de la descendance directe du bénéficiaire. Cela s'est produit par exemple lorsque Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis, a reçu le comté de Toulouse et s'est éteint sans descendance.
Le roi Jean II le Bon a poussé très loin cette forme de dilapidation du domaine royal, d'où un siècle de querelles entre ses successeurs et les descendants de son fils cadet Philippe le Hardi, duc de Bourgogne... Le dernier apanagiste à causer problème au roi de France est le connétable de Bourbon, qui trahit François 1er au profit de son ennemi Charles Quint.
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