Nous allons parler dans cet épisode des débuts de la période historique en Mésopotamie, qui démarre symboliquement avec l’invention de l’écriture vers -3300, et qui s’achève avec l’essor de l’empire d’Akkad en 2340 av. J.-C.. Cette époque est caractérisée par une fragmentation en cités-états souvent rivales, et par une nette domination culturelle du pays des Sumériens en Basse Mésopotamie.
Le renouveau des cités
En -3300, Uruk est toujours la plus vaste ville du monde, mais elle tend à perdre peu à peu son rôle moteur. En 3100 av. J.-C. s’ouvre une période assez obscure pendant laquelle aucune ville ne se distingue vraiment. La culture sumérienne tend même à disparaître sur les plateaux iraniens, tandis qu’elle poursuit sa progression au nord-ouest dans l’actuelle Syrie. Le mythe sumérien du Déluge, qui inspirera plus tard les Hébreux, prend peut-être sa source à cette époque.
Dans tous les cas, un certain renouveau apparaît à partir de 2900 av. J.-C. : des cités-États puissantes commencent à sortir du lot en soumettant les petites villes avoisinantes. Dans le pays des Sumériens au sud, des villes comme Ur, Nippur ou Lagash rivalisent avec Uruk...
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