A la fin du XIXe siècle, la carte politique de l'Europe apparaît plus homogène que jamais. Les myriades de petits États italiens et allemands ont disparu et à leur place sont apparus quelques nouveaux États issus de la décomposition de l'empire turc : Serbie, Roumanie, Bulgarie, Grèce, Albanie, Monténégro.
L'Europe centrale est dominée par trois États majeurs :
1) le royaume d'Italie, unifié depuis peu et qui continue de s'interroger sur lui-même,
2) l'empire austro-hongrois, prospère mais vermoulu, où un vieil empereur, François-Joseph 1er, tente de contenir les revendications nationalistes des populations slaves, roumaines et italiennes,
3) l'empire allemand, prospère et solidement organisé autour de la Prusse, avec un empereur, Guillaume II, qui rêve d'un destin mondial et dont le plus grand désir est de concurrencer les Britanniques sur les mers.
En 1914, ces trois États constituent la Triple-Alliance ou Triplice. Ils sont liés par une alliance défensive pour des raisons conjoncturelles et se promettent assistance en cas d'attaque de l'un ou de l'autre. L'empire turc est proche de la Triplice et les conseillers allemands exercent une très forte influence auprès du gouvernement.
La République française entretient des rapports tendus avec l'Allemagne depuis sa défaite de 1870-1871 et cultive envers l'Autriche une méfiance qui remonte... à la rivalité entre Charles Quint et François 1er. C'est pourquoi elle a constitué avec le Royaume-Uni et le tsar de Russie une autre alliance défensive : la Triple-Entente...
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