Après la Grande Guerre de 1914-1918, beaucoup d'Européens, désorientés, s'interrogent sur leur avenir, surtout dans les nouveaux États créés sur les ruines des empires (Allemagne, Autriche-Hongrie, Russie, Turquie).
Ils se détournent de la démocratie parlementaire et regardent avec un intérêt mêlé de répulsion du côté de la Russie où s'est imposée la dictature bolchevique de Lénine, non sans de graves excès criminels.
En Italie, un ancien leader socialiste du nom de Benito Mussolini prône le dépassement de la démocratie. Il préconise, pour contrer le bolchevisme (ou communisme), un système autoritaire appelé «fascisme» fondé sur le culte de la Nation et la coopération entre les classes sociales.
En s'appuyant, comme Lénine, sur un parti de militants profesionnels para-militaires, il s'empare du pouvoir en octobre 1922. La manière efficace dont il modernise l'Italie dans les années 20, lui vaut l'admiration de tous les Européens, y compris de démocrates sincères.
Les émules et imitateurs de Mussolini se multiplient dans toute l'Europe (Primo de Rivera en Espagne, Dollfus en Autriche, Pilsudski en Pologne, Salazar au Portugal, Horthy en Hongrie...) et jusqu'en Turquie avec Moustafa Kémal...
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