Chevauchées barbares (IIe-Ve siècles)

La chute de Rome

En 337, l’empire romain vient d’être profondément transformé par l’empereur Constantin.

Après sa mort, une série d’assassinats ne laisse que deux de ses fils à la tête de l’empire : Constant en Occident qui contient la pression germanique, et Constance II en Orient en pleine guerre contre les Perses. Celui-ci récupère l’Occident à la mort de son frère. Le général Julien lui succède : c’est le dernier empereur à combattre le christianisme, ce qui lui vaudra le surnom de « Julien l’Apostat ». Puis Jovien signe la paix avec les Perses en abandonnant les provinces conquises sous Dioclétien.

Deux empereurs pour un trône

Il ne règne que 8 mois. En 364, le gouverneur Valentinien est désigné pour lui succéder. Il s’adjoint son frère Valens comme deuxième Auguste, qui se charge de l’Orient. Pour la première fois, l’empire est divisé en deux États qui gèrent chacun leurs propres ressources. En Occident, Milan, plus proche des zones de conflits, s’érige en capitale. Les deux empereurs parviennent à repousser les Perses et les Goths à l’est, les Alamans et les Pictes à l’ouest.

La situation politique se complexifie très vite en Occident avec la proclamation de plusieurs Auguste. Les Germains, massivement employés dans les armées romaines, sont de plus en plus impliqués dans ces luttes internes. En Bretagne, la frontière commence à reculer face à l’assaut des Scots et des Pictes.

En 375 a lieu un événement majeur : les Huns originaires d’Asie Centrale franchissent le Don, faisant fuir les populations germaniques devant eux. Trois ans plus tard, les Goths écrasent l’armée romaine à la bataille d’Andrinople, tuent l’empereur Valens, et s’installent massivement sur le territoire romain. Les Wisigoths deviennent les principaux défenseurs de l’empire d’Orient, tandis que les Francs aident à défendre l’empire d’Occident. Ces guerres incessantes provoquent un appauvrissement et un dépeuplement de l’empire.

En Orient, Théodose Ier succède à Valens. Il publie l’édit de Thessalonique qui fixe le christianisme comme unique religion d’État. Il met aussi un terme aux Jeux Olympiques qualifiés de païens. En 388, il intervient pour régler les conflits entre les empereurs d’Occident et réunifie pour la dernière fois la gestion des deux Etats. Cette ultime unité ne se reproduira plus : à sa mort, l’empire est à nouveau divisé, cette fois de façon définitive. Honorius reçoit l’Occident tandis qu’Arcadius reçoit l’Orient qui, a posteriori, sera appelé « l’empire byzantin ». (...)


Publié ou mis à jour le : 2019-11-07 11:12:08

Aucune réaction disponible

Respectez l'orthographe et la bienséance. Les commentaires sont affichés après validation mais n'engagent que leurs auteurs.

Actualités de l'Histoire
Revue de presse et anniversaires

Histoire & multimédia
vidéos, podcasts, animations

Galerie d'images
un régal pour les yeux

Rétrospectives
2005, 2008, 2011, 2015...

L'Antiquité classique
en 36 cartes animées

Frise des personnages
Une exclusivité Herodote.net