« Heureux qui comme Ulysse » (Les Regrets, 1558)... Qui ne connaît ce sonnet de Joachim du Bellay ? Le poète y disait son attachement à son Anjou natal alors qu'il avait dû suivre son oncle à Rome. Il avait laissé derrière lui ses amis poètes dont Pierre de Ronsard, avec lequel il avait fondé la Pléiade, en vue de promouvoir la littérature et la poésie en langue française.
Lui-même avait signé le manifeste du groupe en 1549 sous le titre : Défense et illustration de la langue française. On était alors sous le règne d'Henri II, à l'apogée de la Renaissance française.