
Rosa Bonheur est sélectionnée dès 19 ans, ainsi que son père, par le jury du Salon de Paris, en 1841. Née dans une famille d'artistes, « elle les dépasse tous par son talent à saisir l’intensité de la présence du bœuf, mouton ou cerf… personnages principaux de ses tableaux », observe Philippe Luez, directeur du musée national de Port-Royal des Champs (Yvelines).
Elle accède à la célébrité en 1849 avec Labourage nivernais. Sous le Second Empire, l'impératrice Eugénie lui rend visite dans son atelier de Thomery, au coeur de la forêt de Fontainebleau, et fait d'elle la première femme artiste à recevoir la Légion d’Honneur. Ses oeuvres vont s'arracher de son vivant même sur le marché de l'art et demeurent très cotées dans les pays anglo-saxons...
Lire la suite : Les animaux au bout du pinceau