Le 11 décembre 1518, le chapitre de Zurich élit le prédicateur Ulrich Zwingli (34 ans) à la cure de la cathédrale. C'est le début d'une réforme religieuse originale, concurrente de celle de Luther.
Élu à Zurich, Zwingli dénonce les abus de l'Église romaine et revendique une religion très épurée avec une structure démocratique, voire pas de structure du tout comme aux premiers temps du christianisme.
Dans ses ouvrages (De la Justice divine...), le prédicateur développe une théologie fondée sur la gratuité de la Grâce : Dieu pardonne à qui il veut.
Ses thèses sont dans l'ensemble proches de Luther, son contemporain, mais il ne tarde pas à s'opposer à celui-ci à propos du sacrement de l'Eucharistie (la communion dans le corps du Christ par l'absorption d'une hostie consacrée).
Dans six des treize cantons suisses, les habitants votent leur ralliement à la Réforme. Les cantons ruraux, restés catholiques, font bientôt appel à l'Autriche et attaquent Zurich. C'est ainsi que le 11 octobre 1531, Zwingli trouve la mort à la tête de ses concitoyens à la bataille de Kappel.
Malgré leur défaite, les cantons de Berne, Bâle, Zurich et Schaffhouse restent fidèles à la Réforme cependant qu'à Genève monte bientôt l'étoile d'un autre réformateur, Jean Calvin.
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Erik (12-12-2020 19:04:59)
Je croyais que la non-reconnaissance de l'eucharistie était partagée par Luther. Il me semble qu'elle est considérée comme symbolique chez tous les protestants actuels (je ne parle pas des courant... Lire la suite