Napoléon 1er a l'idée en 1808 de chasser les Bourbons d'Espagne et de donner le trône à son propre frère, Joseph, mais la foule madrilène se soulève aussitôt.
Les Français réagissent avec une extrême brutalité ainsi qu'en témoigne le peintre espagnol Francisco Goya dans un tableau d'un stupéfiant réalisme («Dos de Mayo»). La répression, dès le lendemain, est impitoyable comme l'illustre également Goya («Tres de Mayo»).
Les exécutions sommaires, les pillages et les viols n'empêchent pas la révolte de s'étendre à tout le pays à l'appel du clergé, de la noblesse et des libéraux. Plusieurs armées françaises sont anéanties du fait de cette «guerre de l'indépendance» d'un genre inconnu jusqu'alors ; la plus terrible guerre qu'aient jamais eu à livrer les Espagnols.
On inventera l'expression «guerilla» (en espagnol, petite guerre) pour qualifier les attaques surprises des combattants de l'ombre qui ne laissent aucune chance aux groupes de soldats isolés.
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