Les Italiens doivent à Napoléon 1er le premier pas vers l'unification politique de la péninsule, avec la création en 1804 du royaume d'Italie, toutefois limité à la Lombardie. La défaite de l'empereur entraîne un nouvel éclatement de la péninsule en principautés et royaumes pour la plupart inféodés à l'Autriche.
A Turin, le roi de Piémont-Sardaigne décide de reprendre à son compte le rêve d'unité. «L'Italia fara da sè» (L'Italie se fera toute seule), assure-t-il. Mais sa défaite face aux Autrichiens en 1849 à Novare l'oblige à la démission. Son fils et successeur Victor-Emmanuel II, assisté du ministre-comte Cavour, obtient habilement l'aide militaire de Napoléon III. Ainsi arrive-t-il à chasser les Autrichiens de la péninsule après les sanglantes batailles de Magenta et Solférino. Il est couronné roi d'Italie en 1861.
Reste à récupérer Rome, domaine du pape. Comme Napoléon III s'y oppose, Victor-Emmanuel 1er attend sa défaite face aux Prussiens, en 1870, pour s'emparer de la Ville et parachever ainsi le rêve de tous les Italiens...
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