Le 17 octobre 1793, après une succession de victoires inattendues, les insurgés vendéens sont défaits à Cholet par les Bleus. La suite n'est plus qu'une interminable tragédie.
Après une progression foudroyante de ville en ville, l'armée « catholique et royale » a remporté à Châtillon, le 11 octobre, une nouvelle victoire qui s'est transformée le lendemain en défaite. Mais c'est à Cholet que se produit le premier revers décisif.
40.000 combattants sont cernés par trois armées républicaines et tentent sans succès de rompre l'enclercement. Le généralissime d'Elbée est grièvement blessé et doit se réfugier à Noirmoutier où il sera plus tard capturé et fusillé dans son fauteuil. Ses compagnons Bonchamps et Lescure sont blessés à mort.
Un cri retentit : « À la Loire ! À la Loire ! » Charles de Bonchamps, agonisant, se replie avec l'armée vaincue vers la Loire.
À l'instant de franchir le fleuve avec femmes et enfants, les Vendéens se demandent que faire des 5 000 prisonniers qui les embarrassent. L'idée de les exécuter se répand : « Mort aux Bleus ! »
C'est alors que Charles de Bonchamps (33 ans) se soulève sur son lit de souffrances et dans un ultime soupir, lance : « Grâce aux prisonniers ! » Respectueux de son dernier vœu, les Vendéens libèrent les malheureux...
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Eddddd (17-10-2023 13:06:50)
"aimer la France"... certainement pas la même, comme ceux qui prétendent aimer Dieu : ce n'est pas celui du voisin. Vous parlez d'un Pays alors que les républicains ont dû se battre pour faire ex... Lire la suite
Yves Petit (23-10-2021 14:54:21)
C'est Westermann et non Westerman. Quelle disgrâce que de tuer ainsi ses compatriotes qui aimaient autant la France que les révolutionnaires.