Citations et Mots d'Histoire

Le temps des Révolutions

Voltaire    (1696 - 1778)

« Écrasez l'Infâme ! »

Ce leitmotiv revient sans cesse sous la plume de Voltaire, l'Infâme désignant la « superstition » catholique. Parfois, dans ses lettres, le philosophe se contente d'écrire : « Ecr. l'Inf. » Frédéric II et Voltaire à Sans-Souci (G. Schöbel, musée de Berlin)Dans une lettre à son amie Madame du Beffand, Voltaire se présente lui-même comme un «grand démolisseur». C'est un ennemi de la religion catholique et un pourfendeur de l'intolérance lorsque celle-ci est le fait de l'Église. Mais c'est aussi l'ami des despotes et du premier d'entre eux, Frédéric II, roi de Prusse. Ce dernier l'attire en 1750 dans sa résidence d'été de Sans-Souci, près de Berlin, pour se donner une image de « despote éclairé » (despote, certainement, éclairé, cela se discute !). Il se sert de l'écrivain pour faire passer auprès de l'opinion publique française sa politique d'agression. Frédéric II dira en substance de ses relations avec Voltaire : « J'ai pressé le citron et jeté l'écorce ».

Fâché avec Frédéric II et n'osant pas rentrer à Paris, Voltaire s'installe en 1755 aux Délices, une propriété proche de Genève, puis en 1760 dans le village voisin de Ferney, à deux pas de la frontière. C'est là qu'il reçoit la veuve de Jean Calas, un protestant condamné à mort et exécuté à Toulouse. Discernant dans l'affaire une grave injustice liée au fanatisme religieux, il va se mobiliser et entraîner toutes ses relations pour obtenir la réhabilitation du condamné.

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