Marie-Antoinette (1755 - 1793)
« Mon Dieu, si nous avons commis des fautes, nous les avons certainement expiées aussi ! »
Propos qu'aurait tenus Marie Antoinette d'Autriche, ex-reine de France, au cours de ses derniers moments... On raconte aussi qu'en s'approchant de la guillotine, elle aurait marché sur le pied du bourreau et lui aurait dit, n'ayant jamais perdu sa bonne éducation : «Monsieur, je vous demande excuse, je ne l'ai pas fait exprès». Fille de l'impératrice Marie-Thérèse de Habsbourg, l'archiduchesse a été mariée en 1770 à l'héritier du trône de France. L'union a vocation à consolider le rapprochement de la France et de l'Autriche. Mais ce «renversement des alliances» au profit de l'ancienne ennemie est très mal perçu par l'opinion française. Il suscite une hostilité immédiate à l'égard de la Dauphine Marie-Antoinette, bientôt surnommée avec mépris l'hostilité l'«Autrichienne». L'«Affaire du collier», en 1785, met en évidence les fragilités du règne. On prête à la souveraine un penchant pour le comte Axel de Fersen, un beau Suédois qui s'emploie à organiser la fuite de la famille royale en juin 1791 (l'escapade est interrompue à Varennes).