En 1978, la mort soudaine de Houari Boumédiène plonge l’Algérie dans l’incertitude car
la succession n’a pas été préparée. Sans l’afficher ouvertement, deux hommes se portent candidats : Abdelaziz Bouteflika, qui traîne une réputation de « noceur diplomate », et Mohamed Salah Yahiaoui, le secrétaire général du Front de Libération Nationale (FLN). Contre toute attente, c’est un troisième homme qui va faire consensus : le colonel Chadli Bendjedid, commandant de la région militaire d'Oran.
L'historien Michel Pierre, nous raconte dans ce troisième volet comment ce nouveau raïs va abandonner les vieilles lunes révolutionnaires et tenter de se frayer un chemin vers une économie plus efficace, sur fond de libéralisation des mœurs et de reconnaissance turbulente de la culture berbère.