Hammourabi monte sur le trône de Babylone aux alentours de 1792 avant Jésus-Christ. Son souvenir demeure vivant car il a porté à son apogée cette cité de Mésopotamie proche de l'actuelle Bagdad.
Pendant son long règne de quatre décennies, Hammourabi conquiert avec méthode et ténacité les pays voisins du sien.
Il soumet dans un premier temps, vers 1787 avant JC, les royaumes d'Ourouk et d'Akkad. Ensuite, pendant deux décennies, il se consacre à la consolidation de son royaume, faisant construire temples et canaux.
En 1764, il vainc une coalition conduite par le royaume d'Elam (la région de Suse, au sud-est de la Mésopotamie), l'année suivante, il s'empare de Larsa, dans le pays de Sumer.
Enfin, en 1761, il détruit le puissant royaume de Mari, sur le cours nord de l'Euphrate, aux limites de la Syrie et de l'Irak actuels. Sa domination s'étend dès lors à l'ensemble de la Mésopotamie et même au-delà.
Conquérant heureux, le roi est aussi un grand législateur. Il a laissé un code célèbre de 282 articles copié à de multiples exemplaires sur des tablettes d'argile et des stèles de basalte.
L'une de ces stèles, gravée en caractères cunéiformes, est conservée au musée du Louvre. Avec cette jurisprudence, Hammourabi manifeste le désir d'homogénéiser le droit dans son vaste empire. C'est une idée qui sera reprise jusqu'à nos jours par tous les fondateurs d'empire.
Le souverain a soin de placer toutes les divinités locales sous l'autorité d'un dieu suprême, Mardouk (en anglais Marduk), le dieu de Babylone. On peut y voir l'ébauche du monothéisme !
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