Georges Cadoudal (1771 - 1804)

Le royaliste révolté

Partisan intransigeant de la cause royale, Georges Cadoudal marque la période révolutionnaire par son activisme et ses multiples complots en vue du retour des Bourbon sur le trône de France.

Un guerrier au service de la couronne

Georges Cadoudal entame son destin hors norme le 1er janvier 1771, près d'Auray en Bretagne, dans une famille de laboureurs aisés. Intelligent et brillant, il devient clerc de notaire. Hostile à la Révolution Française, en 1793, il intègre la chouannerie et la grande armée catholique et royale où sa légendaire bravoure et son intelligence tactique lui font grimper très vite l'échelle hiérarchique.

Mais les échecs de la contre-révolution dans l'ouest le contraignent à signer la paix avec le général Hoche en 1796.

Cadoudal en profite pour réorganiser ses troupes et préparer une prochaine insurrection avec l'aide de la Grande-Bretagne.

1798 est une année de consécration pour Cadoudal qui reçoit de Louis XVIII en personne le commandement en Bretagne.

Le coup d'État de Napoléon Bonaparte, en novembre 1799, n'entame en rien sa soif de combattre la République. Sa défaite à la bataille du pont du Loc'h va le contraindre toutefois à signer à nouveau une convention de paix le 14 février 1800.

Un complot fracassant

Napoléon Bonaparte le convoque alors à Paris afin de tenter de le rallier au nouveau régime. Face à ce fanatique de la cause royale, les tentatives de séduction du Premier Consul sont vouées à l'échec.

Rien ne l'arrête. Il commet, peu de temps après, un des premiers attentats à la bombe de l'Histoire !

Le 24 décembre 1800, lui et ses complices font exploser une charrette piégée sur le passage du Premier Consul. La tentative d'assassinat échoue, mais la violence de la déflagration marquera les esprits.

Cadoudal se réfugie en Angleterre, où il est nommé Lieutenant général des armées du roi par le comte d'Artois, frère de Louis XVIII.

Toujours redoutable, il débarque secrètement le 23 août 1803 sur les côtes normandes afin de rejoindre la capitale pour organiser un nouveau complot contre le Premier Consul. Il prend contact avec les généraux Moreau et Pichegru. L'objectif est d'enlever le Premier Consul et de renverser le régime consulaire en faveur de la famille des Bourbon.

Mais les trois hommes se querellent et Moreau et Pichegru sont arrêtés par les forces de police. Le 9 mars 1804, c'est au tour de Cadoudal d'être arrêté après une course épique. Jugé et condamné à mort, il monte sur l'échafaud le 25 juin 1804.

Publié ou mis à jour le : 2020-05-09 11:38:32
Hugo (26-06-2018 14:46:18)

Bonjour,
Si la "machine inƒernale" n'a pas tué le Consul, c'est qu'il se rendait au spectacle, en retard pour le lever de rideau, et brûlait tous les ƒeux rouges...............
Plus intéressant, il se mit d'accord avec Joseph fouché (le Edgar hoover de l'époque) pour accuser..... LES REPUBLICAINS d'avoir ƒomenté l'attentat, et en déporter au bagne plus de deux cents.
Ce qui a ƒait dire à Robert Badinter, dans une célèbre conƒérence à l'Académie des Sciences Morales et Politiques, qu'après le Procès des Templiers (Philippe IV), la "Question Ordinaire" (suivie de l'autre) ; le "£ivret Jaune" sous l'Empire ("£'ouvrier sera cru si ses preuves sont recevables, le patron sera sera cru sur son affirmation")...... etc....... etc.. les Cours Martiales exceptionnelles pendant la saloperie du "Chemin des Dames" (((es soldats devant démontrer que leurs blessures n'étaient pas volontaires, AVANT d'être admis à l'inƒirmerie))) ;. que la Présomption d'innocence n'a jamais ƒait partie de la tradition judiciaire en France.

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