En 1122, le Saint Empire sort très affaibli de sa Querelle des Investitures menée contre la papauté. Les villes d’Italie du nord jouissent alors d’une belle autonomie propice à leur développement. C’est le cas en particulier de Pise qui connaît son apogée à cette époque. À partir de 1155, l’empereur Frédéric Barberousse tente de reprendre les choses en main, sans grand succès : les villes d’Italie se regroupent au sein de la Ligue Lombarde et renforcent encore leur autonomie. Le pape en profite pour s’émanciper complètement et les États-pontificaux retrouvent leur indépendance.
Les empereurs germaniques remportent plus de succès en Italie du sud, toujours aux mains des Normands : profitant d’une succession difficile, ils se retrouvent maîtres du royaume de Sicile, quoiqu’au prix d’une sévère répression.
À partir de 1215, l’empereur Frédéric II essaie à son tour de restaurer son emprise sur l’Italie du nord, ce qui conduit à une véritable guerre civile entre 2 camps : les Guelfes partisans du pape, et les Gibelins partisans de l’empereur (dico). Frédéric II termine son règne très affaibli : à sa mort en 1250, le trône impérial reste vacant. C’en est définitivement fini de la puissance du Saint Empire.
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