Le 10 juillet 1940, dans le Casino de Vichy, les parlementaires accordent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. La IIIème République n’est plus. Elle laisse la place à l'État français.
Le Maréchal, chef de l'État français, va légiférer à son gré, assisté par un gouvernement de vieux routiers de la politique et du syndicalisme, issus de l'Action française ainsi que de la gauche socialiste et communiste. Il va y adjoindre de jeunes techniciens apolitiques et ambitieux, issus pour beaucoup des milieux bancaires. D’où le foisonnement législatif que connaît la France en quatre ans : 16 786 lois et décrets promulgués entre 1940 et 1944.
De l’accouchement sous X à la fête des Mères en passant par le certificat prénuptial, l'Ordre des médecins, les Régions, la carte d'identité, le menu à prix fixe etc., toutes ces mesures et bien d’autres nous viennent du régime de Vichy ainsi que le montre l'historienne Cécile Desprairies (L'héritage de Vichy : ces 100 mesures toujours en vigueur, Armand Colin, 2012). Elles ne sauraient faire oublier la soumission de Vichy à l'occupant nazi et sa part dans les horreurs orchestrées par celui-ci, que nous recensons par ailleurs (lois raciales, déportation de Juifs, répression et violences de tous ordres). Mais elles permettent de mieux comprendre le soutien durable dont a bénéficié le régime de la part d'une grande partie de la population.
En dépit de la rupture affichée avec la IIIème République, nombre de ces mesures s’inscrivent dans la continuité du régime précédent. Inspirées par le Front populaire, elles n’avaient souvent pas été votées à cause de l’opposition du Sénat. Les autres sont calquées sur le modèle allemand. La vie quotidienne des Français va s'en trouver bouleversée pendant les quatre années noires de l’Occupation et, chose plus surprenante, ces changements vont pour beaucoup entrer dans nos mœurs...
Le nouveau régime prétend redresser le pays par le biais d'une « Révolution nationale », avec la devise « Travail, Famille, Patrie ». La famille est au cœur de ses préoccupations. Après les pertes humaines de la Grande Guerre, la crainte de la dépopulation habite le nouveau gouvernement comme les précédents.
Vichy développe donc la politique familiale amorcée dans l’entre-deux-guerres et élargit les prérogatives du Code de la famille, notamment les allocations familiales ébauchées par le démographe Alfred Sauvy.
La famille nombreuse est sujet de propagande. Les mères sont « chouchoutées » par le régime et une journée leur est consacrée chaque dernier dimanche de mai. Cette journée des Mères, officialisée par le maréchal Pétain, deviendra une fête nationale sous la IVème République.
L’enfant concentre également les attentions. Dans le cadre de sa « loi sur la protection des naissances », Vichy légifère à trois reprises entre 1941 et 1943. L’accouchement sous X apparaît pour protéger les enfants nés d’unions franco-allemandes. C’est la première fois que l’on donne en France une existence sociale à un enfant qui ne connaîtra jamais ses parents.
L'un des plus grands chantiers de Vichy concerne la retraite des vieux travailleurs. Pétain légifère à plusieurs reprises entre 1940 et 1944 et reprend une revendication de la gauche : la mise en place d'une Allocation aux vieux travailleurs salariés, qui étaient jusque-là exclus de la pension de retraite instaurée en 1930.« Je tiens les promesses, même celles des autres lorsque ces promesses sont fondées sur la justice », annonce-t-il à la radio le 15 mars 1941 en présentant la réforme.
Celle-ci est installée par le secrétaire d'État au Travail René Belin, un dirigeant de la CGT (Confédération Générale du Travail) rallié à Vichy. Il remplace l'ancien système de capitalisation par un système de répartition, sur le modèle bismarckien.
Belin est aussi à l'origine de notre Fête du Travail. Apparue à la fin du XIXème siècle lors des grands mouvements ouvriers, la journée était chômée depuis 1919 mais c'est le 24 avril 1941 que Vichy institue le 1er mai en tant que jour férié. La « fête du Travail et de la Concorde sociale » a pour but de rallier les ouvriers au régime.
Dans les entreprises, le gouvernement introduit la fonction de Président-directeur général (Pdg) pour responsabiliser le chef d'entreprise et asseoir son autorité. Il met en place par ailleurs les Comités d'établissement, aujourd'hui comités d'entreprise. Avec la Charte du travail, promulguée le 4 octobre 1941, il relève une vieille revendication syndicale : le salaire minimum. Mais celui-ci ne sera mis en place qu'en 1950. Il promeut aussi les cantines d'entreprise et une ébauche de tickets-repas.
La quasi-totalité des mesures prises par Vichy en matière d’assurances sociales seront validées à la Libération. « Dans le domaine financier et économique, ces technocrates s’étaient conduits, malgré toutes les traverses, avec une incontestable habileté. Les doctrines sociales de la « Révolution nationale », organisation corporative, Charte du travail, privilèges de la famille, comportaient des idées qui n’étaient pas sans intérêt… » analysera le général de Gaulle dans ses Mémoires de guerre.
« L’exception culturelle française » doit beaucoup à Vichy. Le régime légifère énormément dans les domaines de la culture, comme ceux de la musique et du cinéma.
La musique est au cœur de la réforme sociétale de Vichy avec la création d'un département de la musique à la Bibliothèque nationale. La pratique du chant et les chorales se développent chez les jeunes. Les classiques évoluent aussi : c’est depuis l’Occupation que la musique allemande fait partie du répertoire traditionnel des opéras en France.
La Cinémathèque française, créée sous le Front populaire en 1936, déploie ses activités sous l’Occupation. Entre 1940 et 1942, Vichy légifère 5 fois sur le statut du cinéma français et crée en 1944 une institution dédiée à la formation aux métiers du cinéma, l’Institut des hautes études cinématographiques. En 1986, l’IDHEC deviendra la prestigieuse FEMIS (Fédération européenne des métiers de l’image et du son).
Le patrimoine français est glorifié. Dans la logique d’un « retour aux valeurs premières » qui implique un « retour à la terre », l’archéologie se dote d’un statut sous Vichy grâce au secrétaire d’État à l’Education nationale, aux Beaux-Arts et à la Jeunesse Jérôme Carcopino, lui-même grand historien de l’Antiquité. Une première loi règlemente les fouilles en 1941. Dans la foulée, de nombreux sites sont mis au jour, dont la grotte de Lascaux cette même année. La loi sera validée à la Libération. Elle est encore en vigueur aujourd’hui.
Refonder la société passe par la réforme du système éducatif. Vichy va s’inspirer en cela du modèle allemand pour concevoir de nouveaux programmes et un enseignement qui conforte les valeurs de la « Révolution nationale ».
C’est ainsi qu’il réforme la pratique de la géographie, introduisant par exemple la géologie pour inciter au contact avec la terre de France et permettre un « retour aux vraies valeurs ». La discipline devient obligatoire dans le secondaire et s’émancipe de l’histoire avec la création de l’agrégation de géographie, toujours en vigueur.
La pédagogie germanique met les « travaux manuels » au cœur de son système. Aussi la France prend-elle exemple sur son voisin et occupant et décide en 1941 que le dessin sera une épreuve facultative du baccalauréat.
Dans ses Mémoires, Jérôme Carcopino écrit : « Dans l’enseignement secondaire, j’ai impérativement encouragé le travail manuel chez tous : l’étude du dessin chez les garçons, celle de la musique chez les filles. » Aujourd’hui encore, l’enseignement du dessin et de la musique constituent des épreuves facultatives du « bachot ».
La promotion des langues étrangères est un héritage de Victor Duruy ministre de Napoléon III, comme de Jean Zay ministre du Front Populaire. « La distinction entre la première et la seconde langue fut donc supprimée, et j’ouvris aux candidats bacheliers dont était requise la connaissance de deux langues étrangères, une option indéterminée non plus seulement entre l’allemand, l’anglais et l’espagnol mais – par ordre alphabétique – entre l’allemand, l’anglais, l’arabe, l’espagnol, l’italien, le portugais et le russe », explique Carcopino.
Suivant l’idéologie collaborationniste du gouvernement et son anglophobie, l’arrêté de l’été 1941 donne la prédominance à l’apprentissage de l’allemand sur l’anglais.
Les couleurs régionales sont revivifiées et les langues régionales comme le breton, l’occitan ou le provençal enseignées dans les écoles... En 1970, elles deviendront même des options au baccalauréat.
Du fait des bombardements anglo-américains sur les villes, Vichy met en place un enseignement à distance et crée en mai 1944 un Centre national d’enseignement par correspondance (CNEPC) pour pallier l'éventuelle destruction des locaux d'enseignement.
Après la Libération, la mission du CNEPC va s’élargir, la formation continue se faisant à la maison. En 1986, l’enseignement par correspondance prendra le nom de Centre national d’enseignement à distance (CNED). Spécificité française, l’institution mobilise des milliers d’enseignants et vacataires et son succès s'est affirmé pendant la crise du coronavirus (printemps 2020).
La politique sanitaire est conforme aux principes hygiénistes en vogue depuis la fin du XIXème siècle. Elle est relancée par l’occupant qui appréhende les maladies contagieuses. Dès le 7 octobre 1940, une loi met en place l'Ordre des médecins afin de discipliner et coordonner la profession. C'est la concrétisation d'un projet ébauché par la gauche républicaine dans les années 1920. Dans le même esprit, Vichy crée aussi l'Ordre des experts-comptables et des comptables agréés par la loi du 3 avril 1942.
Par une loi de décembre 1941, Vichy pose les bases de l’hôpital public, une institution donc le succès perdure malgré la concurrence des Centres hospitaliers universitaires (CHU), apparus en 1958.
La médecine du travail naît aussi en 1941 et, à la Libération, la loi du 11 octobre 1946 obligera les employeurs du secteur privé à employer des médecins du travail.
Une loi de novembre 1941 crée l’Institut national d’hygiène, ancêtre de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale).
Pour limiter enfin les risques de contagion, Vichy met en place une solide prévention avec un nouvel outil de suivi médical : le carnet de vaccination. Celui-ci est obligatoire dès l’été 1941 pour tous les adultes et le devient pour les enfants l’année suivante. En 1942, ces derniers reçoivent gratuitement un carnet de santé qui fait état de leur identité médicale.
Notons encore l'ordonnance du 28 août 1944 qui instaure profession d’infirmier hospitalier (le régime est alors sur le point de s'écrouler).
Le régime institue le certificat prénuptial en 1942 qui oblige les futurs époux et parents à passer un examen médical avant le mariage. Il s'agit de limiter le risque d'enfants malades « pour le bien de la race ». Seule mesure réellement teintée d’eugénisme, elle est restée obligatoire jusqu’en 2007.
L’hygiénisme passe aussi par le sport. « Le sport est la grande cause de la vitalité française, le salut de la race » affirmait Jean Zay sous le Front Populaire. L’éducation physique devient obligatoire à l’école et ce n’est pas moins de 10 heures de sport par semaine que doivent pratiquer collectivement les élèves.
C’est sous l’Occupation que les montagnes françaises commencent vraiment à susciter les passions. « La montagne pour tous » clame le régime qui démocratise son accès, jusqu’alors réservé à une élite.
En février 1944 est créée l’Association nationale des camps de montagne qui prendra le nom d’Union des centres de plein air (UCPA) en 1965 et avec laquelle des milliers d’enfants partiront chaque année profiter d’activités en tout genre.
L’alpinisme correspond aux valeurs du régime et bénéficie de toute l’attention de Jean Borotra, célèbre joueur de tennis et commissaire général à l’Éducation générale et sportive : « L’alpinisme comporte une éducation morale tant personnelle (humilité vis-à-vis de la montagne, obéissance absolue au chef de cordée, goût de l’effort, acceptation raisonnée du risque, éducation de la volonté, du sang-froid, de la maîtrise de soi) que communautaire (esprit de discipline, sens de la responsabilité, esprit d’équipe matérialisé par la corde). »
L’été 1943 est promulguée une loi qui reconnaît la profession de guide de haute montagne. Elle sera reprise après la Libération par la loi de 1948.
Les stations de sport d’hiver fleurissent dans les montagnes françaises : Borotra crée les stations de Courchevel, Vars, Chamrousse. Une loi de novembre 1940 encadre la profession de moniteur de ski. Le 21 décembre 1941, Jean Berthelot, ministre de la Communication, inaugure le téléphérique le plus long d’Europe à Courchevel.
Cherchant à s’éloigner de la culture anglo-saxonne, Vichy supprime le rugby à XIII en 1941. Professionnels et amateurs sont interdits de pratique. Résultat, le rugby à XV, qui devient professionnel en 1995, domine très nettement la pratique en France.
Et pour se rapprocher de l’occupant, la France de Vichy promeut le handball, sport typiquement allemand. La Fédération française de handball voit le jour le 1er septembre 1941. Dissoute en 1944, elle renaîtra en 1952 et verra son nombre de licenciés augmenter année après année. Championne du monde en 1995, la France se revendique aujourd’hui maîtresse dans ce sport devenu l’une des vitrines du sport national.
Dans sa croisade contre l’alcoolisme et afin de limiter la vente d'alcool, Vichy impose aux cafés-restaurants la licence IV. Le régime promeut par ailleurs les eaux minérales (quoi de plus normal à Vichy !). Leur consommation rentre vite dans les mœurs. À partir de 1954, elles ne se trouvent plus seulement en pharmacie mais s’achètent en vente libre. Le régime légifère à plusieurs reprises aussi sur les boissons chaudes faisant ainsi entrer la « tisane du soir », jusque-là réservée aux malades, dans les habitudes des Français !
Afin de promouvoir le savoir-faire national, le régime promeut les Appellations d'origine contrôlée (AOC). Les habitudes alimentaires changent tout autant que les modes de consommation. Le menu à prix fixe devient obligatoire dans les restaurants. Une obligation que l’on retrouve aujourd’hui : chaque restaurant doit obligatoirement afficher un menu à prix unique pour le déjeuner.
Le régime de Vichy se montre soucieux de moderniser l'administration dans un souci d'ordre mais aussi d'efficacité. Par la loi 112 du 15 janvier 1942, il fixe les conditions d'attributions des indemnités des maires, adjoints et conseillers municipaux qui, jusque-là, depuis la Révolution, ne bénéficiaient d'aucune compensation financière pour les responsabilités qu'ils devaient assumer. Autant dire qu'il fallait être assuré d'une rente ou d'un revenu garanti pour assumer des fonctions électives. Cette mesure sera reprise et prolongée par une ordonnance du gouvernement provisoire en octobre 1945.
Par la loi du 19 avril 1941, Pétain institue dix-sept préfets régionaux avec mission de relayer l'action du gouvernement et de surveiller les administrations départementales. Il s'agit ni plus ni moins de redonner vie aux intendants et aux provinces d'Ancien Régime. C'est la naissance des Régions administratives actuelles.
Dans le souci d'encadrer la population, le gouvernement rend en 1943 la carte d'identité obligatoire (elle redeviendra facultative en 1955). Par-dessus les polices municipales, il crée aussi une police nationale. Guerre oblige, le gouvernement introduit dans les villes le rituel de la sirène du premier mercredi de chaque mois à midi pour tester la défense passive.
Plus gravement, sous la pression de l'occupant, Vichy introduit le délit de non-assistance à personne en danger. Il s'agit d'obliger les Français à porter secours aux soldats allemands qui viendraient à être blessés dans un attentat ! C'est une nouveauté radicale dans le droit français qui, inspiré du droit romain, ne sanctionne que les actes fautifs.
C’est un défi exceptionnel que s’est lancée Cécile Desprairies, philosophe et germaniste, avec L’Héritage de Vichy : ces 100 mesures toujours en vigueur (Armand Colin, 247 p., 2012). À la lecture de cette recension se pose une question : « Vichy n’aurait donc été qu’une parenthèse au sein de notre histoire républicaine ? Ou n’aurait-on gardé de ce régime autoritaire et répressif que ce qui relevait de la gestion du quotidien ? »
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CHAFFEL (21-06-2020 20:45:03)
Article très tendancieux qui laisse de côté le contexte.
Un seul exemple : rend Belin. Pour un non initié il semble communiste ou proche des communistes..Or c'est tout le contraire. Il était par exemple peu favorable à la réunification de 1936 avec la CGTU. Il avait également lancé l'hebdomadaire "syndicat" pour contre "la vie ouvrière" d'inspiration communiste...Et il dira plus tard que la gauche était pour lui : "Ma désillusion et mon remords", etc
Liger (21-06-2020 14:08:34)
Excellent article qui m'a appris beaucoup de choses.
Une réserve : il aurait été à la fois approprié et habile de faire précéder ce texte d'un court développement rappelant la nature hybride et complexe du régime de Vichy et de son œuvre, notamment parce qu'il combinait des tendances réactionnaires, voire fascisantes, et une impulsion moderniste, laquelle préfigura l'action des technocrates d'après-guerre, d'où la pérennité de maintes mesures judicieuses que la néfaste inconsistance de la IIIe République qui finit sur le pire désastre de notre Histoire (« À la lueur du désastre [de 1940], le régime apparaissait dans son affreuse infirmité. » - Charles De Gaulle, Mémoires de Guerre) retardait ou bloquait. L'historien étasunien Robert Paxton a très bien montré cela dans son ouvrage « La France de Vichy » très vite devenu un classique.
L'absence d'un tel avant-propos explique des réactions comme celle de gégepe. À ce propos, le lourd passif du Régime de Vichy ne se borne pas aux lois raciales, lesquelles sont une des conséquences des deux « péchés mortels » dont fut empreinte la création de ce régime : 1) Le refus de continuer la guerre alors que c'était faisable (cf., entre autres, le très intéressant essai uchronique « 1940 - Et si la France avait continué la guerre.. »), ce qui inscrivait ab initio l'entreprise de Vichy dans l'orbite de l'Allemagne nazie et 2) L'abolition de la démocratie.
Né d'un vote affolé le 10 juillet 1940 qui fut le seul pendant les 4 années d'occupation, le régime de Vichy n'était pas la France, contrairement à l'affirmation de M. Chirac à propos de la rafle du Vel d'Hiv'. La France était à Londres puis en Alger, même si beaucoup mirent du temps à le comprendre...
JPM (21-06-2020 12:50:40)
On ne dit pas rugby à XIII, on dit Jeu à XIII. Article intéressant, par ailleurs.
gégepe (21-06-2020 10:55:14)
Article fort bien documenté en tant que plaidoyer à décharge ! On "doit" aussi à Vichy les lois raciales dont aucune référence n'est mentionnée dans cette défense pro domo (?).
Même si cette part de l'héritage de Vichy a été abrogée elle n'en pas moins obéré bien des décisions du régime d'alors !
Bonne journée si possible !
Herodote.net répond :
Bien entendu, les lois raciales font l'objet d'autres articles. Ici, il n'est question que des mesures qui ont perduré après la Libération.